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Le Conseil de sécurité discute de la situation en Syrie

Le Conseil de sécurité.
UN Photo/Ryan Brown
Le Conseil de sécurité.

Le Conseil de sécurité discute de la situation en Syrie

Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni mardi pour discuter de la situation en Syrie, où la répression exercée depuis plusieurs mois par le régime du Président Bachar Al-Assad a fait plusieurs milliers de morts.

Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni mardi pour discuter de la situation en Syrie, où la répression exercée depuis plusieurs mois par le régime du Président Bachar Al-Assad contre des manifestants réclamant des réformes a fait plusieurs milliers de morts.

Les membres du Conseil de sécurité ont entendu un exposé du Secrétaire général de la Ligue des Etats arabes, Nabil El Araby, sur la mission effectuée par des observateurs de la Ligue en Syrie.

Depuis des mois, le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon exhorte les autorités syriennes à mettre fin à la répression. Mardi, lors d’une visite en Jordanie, il a souligné qu’il était « plus urgent que jamais de mettre fin au bain de sang et à la violence, de lancer une solution politique crédible qui réponde aux aspirations légitimes du peuple syrien et de protéger leurs libertés fondamentales. »

Lors de son exposé, Nabil El Araby a mis l’accent sur la nécessité de concerter les efforts internationaux avec ceux déployés par les pays arabes. Selon lui, il faut exiger la fin immédiate de la violence et mettre en œuvre la feuille de route de la Ligue des États arabes qui prévoit une solution pacifique à la crise.

La situation en matière de sécurité est de plus en plus grave et de plus en plus urgente, a-t-il déclaré.

Nabil El Araby a rappelé que l’initiative de la Ligue des États arabes du 22 janvier insistait sur le refus de toute intervention étrangère militaire. Le plan arabe, a-t-il expliqué, est le mécanisme essentiel qui permet de régler la crise syrienne avec le soutien de la communauté internationale. Il représente, a-t-il ajouté, une feuille de route devant mener au règlement pacifique de la crise.

Le Secrétaire général de la Ligue des Etats arabes a rappelé que le gouvernement syrien s’était, dans un premier temps, engagé à accepter le plan arabe. La Ligue avait ainsi mis sur pied un protocole constituant un contexte juridique dans lequel a évolué la mission d’observation. M. El Araby a reconnu que la tâche de la mission était difficile. Jamais par le passé, a-t-il dit, une équipe d’observateurs civils arabes n’avait été envoyée dans un État où se déroulent des manifestations demandant le renversement du régime et lesquelles sont réprimées.

Le soutien de la communauté internationale au plan arabe est un aspect fondamental en vue d’en assurer le succès, a-t-il observé.

La Ligue attend avec intérêt une résolution du Conseil de sécurité qui exige la cessation immédiate des violences et demande à toutes les parties de participer à un dialogue sérieux sous l’égide de la Ligue des États arabes, a dit M. El Araby. Il a souligné l’importance d’une coopération rapide des Nations Unies avec les organisations pertinentes.

« Ne laissez pas tomber le peuple syrien », a-t-il dit aux membres du Conseil de sécurité. « La violence et les assassinats doivent cesser. Nous avons besoin d’une résolution claire qui soutient les efforts de la Ligue ».