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Des discussions entre la Grèce et l'ARYM organisées sous l'égide de l'ONU

Des discussions entre la Grèce et l'ARYM organisées sous l'égide de l'ONU

Matthew Nimetz.
Des représentants de la Grèce et de l'ancienne République yougoslave de Macédoine (ARYM) ont donné leur accord pour organiser des discussions sous l'égide des Nations Unies afin de résoudre un différend sur le nom de l'ARYM.

Des représentants de la Grèce et de l'ancienne République yougoslave de Macédoine (ARYM) ont donné leur accord pour organiser des discussions sous l'égide des Nations Unies afin de résoudre un différend sur le nom de l'ARYM.

L'Envoyé personnel du Secrétaire général pour les discussions entre les deux pays, Matthew Nimetz, sera présent lors des discussions à New York le 16 janvier prochain aux côtés l'ambassadeur grec Adamantios Vassilakis et de l'ambassadeur Zorasn Jolevski.

M. Nimetz doit rencontrer les deux ambassadeurs séparément. La Cour internationale de Justice (CIJ), principal organe judiciaire des Nations Unies, a rendu au début du mois de décembre son arrêt sur l'affaire impliquant l'ancienne République yougoslave de Macédoine (ARYM) et la Grèce. Dans son arrêt, qui est définitif, sans recours et obligatoire pour toutes les Parties, la Cour, estime que la Grèce, en s'opposant à l'admission de l'ARYM à l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN), a manqué à l'obligation que lui impose l'article 11 de l'accord intérimaire du 13 septembre 1995.

La candidature de l'ARYM à l'OTAN a été examinée au sommet de Bucarest en avril 2008, mais le pays n'a pas invité à entamer des discussions en vue de son adhésion. L'article 11 de l'accord intérimaire énonce que la Grèce ne s'opposera pas à l'admission de l'ARYM dans les organisations internationales ou régionales dont la Grèce est membre dans la mesure où l'ARYM ne demande pas l'adhésion sous une appellation différente.

Les juges de la Cour basée à La Haye, au Pays-Bas, ont rejeté l'argument de la Grèce qu'il était justifié de bloquer la candidature de l'ARYM au motif que le pays avait déjà rompu les conditions de l'accord en utilisant un symbole prohibé par l'accord en 2004, puisque l'ARYM avait cessé de l'utiliser peu de temps après.