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Ban Ki-moon rappelle à l'ARYM et à la Grèce la nécessité de résoudre leur différend

Le Secrétaire général Ban Ki-moon et son Envoyé personnel pour les pourparlers entre la Grèce et la FYROM, Matthew Nimetz. ONU
Evan Schneider.
Le Secrétaire général Ban Ki-moon et son Envoyé personnel pour les pourparlers entre la Grèce et la FYROM, Matthew Nimetz. ONU

Ban Ki-moon rappelle à l'ARYM et à la Grèce la nécessité de résoudre leur différend

Le Secrétaire général Ban Ki-moon a déclaré mercredi qu'il faut « impérativement » que la Grèce et l'Ancienne république yougoslave de Macédoine (ARYM) résolvent leur différend autour du nom officiel de l'ARYM, réitérant l'engagement de l'ONU à soutenir les efforts afin d'y parvenir.

« Les deux parties prenantes doivent s'engager à promouvoir une atmosphère positive par leurs actions comme par leurs déclarations publiques. Mon Envoyé personnel, M. Nimetz, et moi-même, restons déterminés à faciliter une solution acceptable dans les meilleurs délais », a assuré M. Ban lors de son discours au Parlement de l'ARYM à Skopje.

L'Envoyé personnel, Matthew Nimetz, a tenté de rapprocher les deux pays, conformément à l'accord intérimaire de 1995 qui précise les détails des sujets de contention et contraint Athènes et Skopje à poursuivre leurs négociations sous les auspices du Secrétaire général.

Lors de sa visite officielle dans le pays, M. Ban s'est entretenu avec le Président de l'ARYM, Gjorge Ivanov, notamment des négociations en cours avec la Grèce.

« J'ai souligné mon engagement à faciliter une résolution rapide », a-t-il indiqué en ajoutant que M. Nimetz informera le gouvernement grec des discussions qui ont eu lieu à Skopje et qu'il « s'engagera de façon plus approfondie pour faciliter une résolution de la dispute au plus vite ».

En décembre dernier, la Cour de justice internationale (CIJ) a jugé que la Grèce avait violé l'accord conclu avec l'ARYM après avoir bloqué la candidature de son voisin du nord pour rejoindre l'Organisation du Traité de l'Atlantique-Nord (OTAN).

« Je pense qu'il est regrettable que ces deux pays voisins se privent du plein potentiel d'une coopération régionale à cause d'une querelle de nom. J'espère sincèrement que les dirigeants continueront de s'engager. Ce problème dure depuis trop longtemps déjà. J'ai pris acte du jugement de la CIJ et espère que l'ensemble des parties prenantes le prendront en considération », a souligné le Secrétaire général.