Kirghizistan : l'ONU appelle au respect des droits des défenseurs des droits humains

« Il est particulièrement alarmant de constater que les juges n'ont pas considéré que les aveux de l'accusé ont été extirpé sous la contrainte », a déclaré jeudi Navi Pillay dans un communiqué.
« Les juges au Kirghizistan doivent garantir que les droits civils de l'accusé soient garantis, particulièrement lorsqu'il existe des allégations de tortures », a-t-elle ajouté.
M. Askarov, directeur de l'organisation des droits de l'homme Vozdukh, a été condamné a l'emprisonnement à vie et la saisie de sa propriété privée en novembre 2010, accusé d'avoir tué un officier de police, et pour avoir participé et organisé des émeutes ainsi qu'avoir incité à la haine interethnique.
Depuis son arrestation, le Haut commissariat aux droits de l'homme a reçu des informations faisant état d'allégations de mauvais traitements et de torture pendant sa détention.
« Les juges doivent maintenir leur impartialités au regard de l'ethnicité des victimes, des avocats et des défendant », a souligné Navi Pillay.
« Les juges sont les garants de l'Etat de droit et je les exhorte à mener leur travail dans la stricte ligne de la Constitution kirghize et de l'application des standards internationaux des droits humains », a-t-elle conclu.