L'actualité mondiale Un regard humain

Asha-Rose Migiro appelle le monde à combattre le racisme et la xénophobie

La Vice-Secrétaire générale de l'ONU, Asha-Rose Migiro.
La Vice-Secrétaire générale de l'ONU, Asha-Rose Migiro.

Asha-Rose Migiro appelle le monde à combattre le racisme et la xénophobie

La Vice Secrétaire générale des Nations Unies, Asha-Rose Migiro, a exhorté mardi les pays du monde entier à combattre la discrimination systématique, le racisme, la xénophobie et l'intolérance.

Dans son discours de clôture de l'Année internationale des personnes d'ascendance africaine, Mme Migiro a souligné que « l'héritage de l'esclavage continue d'affecter des millions de personnes d'ascendance africaine à travers le monde. Dans de nombreux cas, les répercussions des anciennes structures qui jadis institutionnalisaient le racisme continuent de se faire sentir, même longtemps après leur disparition ».

Mme Migiro a salué les progrès qui ont été faits depuis la Conférence mondiale sur le racisme à Durban en Afrique du sud il y a maintenant dix ans et elle a fait part de son espoir que les pays continuent de travailler sur ce sujet.

« Les Etats ont renforcé les protections garanties par leurs constitutions et ils ont adopté des lois et des plans d'action pour combattre la discrimination raciale. Dans certains cas, et pour la première fois, des sociétés reconnaissent l'existence même de personnes d'ascendance africaine. Cela peut paraître étrange, mais il y a seulement quelques années ces personnes étaient pratiquement invisibles dans les pays où elles vivaient, élevaient leurs enfants et contribuaient avec leur travail », a rappelé Mme Migiro.

La Vice Secrétaire générale de l'ONU a fait part de sa satisfaction de voir les choses évoluer dans le bon sens, et elle a notamment fait référence à l'adoption en septembre d'un texte consensuel à l'Assemblée générale contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et autres formes d'intolérance.

« Il faut désormais aller de l'avant et explorer ce qui peut encore être fait. Le changement demande de la volonté politique, de l'éducation et du militantisme. Et cela dépend surtout des individus concernés qui se rejoignent pour une cause commune », a indiqué Mme Migiro.

« Aujourd'hui nous clôturons l'Année internationale des personnes d'ascendance africaine, mais en même temps nous entamons un nouveau chapitre dans notre travail pour promouvoir leurs droits », a-t-elle conclu.