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Ban Ki-moon présente un budget 2012-2013 pour l'ONU en baisse de 3,2%

Les drapeaux des Etats membres flottant devant le siège des Nations Unies. Photo ONU/JC McIlwaine (archives)
Les drapeaux des Etats membres flottant devant le siège des Nations Unies. Photo ONU/JC McIlwaine (archives)

Ban Ki-moon présente un budget 2012-2013 pour l'ONU en baisse de 3,2%

Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a présenté jeudi devant la Cinquième commission de l'Assemblée générale son projet de budget 2012-2013, qui est en baisse de 3,2% par rapport à l'actuel budget 2010-2011.

Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a présenté jeudi devant la Cinquième commission de l'Assemblée générale son projet de budget 2012-2013, qui est en baisse de 3,2% par rapport à l'actuel budget 2010-2011.

« Le budget devant vous reflète un défi central : comment financer l'Organisation à un moment crucial. La crise financière paralyse de nombreux pays. Les gouvernements, et surtout les individus, sont confrontés à des difficultés. Dans ces circonstances difficiles, le monde se tourne de plus en plus vers les Nations Unies pour des réponses et pour une aide », a souligné Ban Ki-moon dans un discours.

Selon lui, le budget 2012-2013 de l'ONU reflète cette réalité. Pour 2012-2013, le Secrétaire général propose un budget de 5,197 milliards de dollars, avant ajustements, soit une baisse de 3,2% par rapport au budget actuel.

Le projet de budget prévoit une baisse nette de 44 postes, qui est le résultat de la suppression de 147 postes, de la création de 63 nouveaux postes et de la conversion de 40 autres. « Nous avons également fait des coupes dans les dépenses en matière de voyages, de consultants, de dépenses opérationnelles générales, de fournitures, de matériels et d'équipements », a ajouté Ban Ki-moon.

« Tout ce que je demande au cours de ce processus est que nous ne perdions pas de vue ce pourquoi nous sommes ici : pour les peuples du monde ; afin qu'ils puissent jouir d'une plus grande paix et sécurité, des protections des droits de l'homme, du développement et d'un avenir durable », a-t-il conclu.