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L'ONU soutient le Myanmar pour améliorer la préparation aux catastrophes

Un employé du HCR donne une couverture à une victime du cyclone Nargis qui a frappé le Myanmar en 2008.
Un employé du HCR donne une couverture à une victime du cyclone Nargis qui a frappé le Myanmar en 2008.

L'ONU soutient le Myanmar pour améliorer la préparation aux catastrophes

La Représentante spéciale des Nations Unies pour la Stratégie internationale de prévention des catastrophes (SIPC), Margareta Wahlström, est arrivée mercredi au Myanmar pour une visite de trois jours afin d'aider le gouvernement à élaborer un plan national d'action pour la réduction des risques de catastrophes et pour la préparation d'une nouvelle loi sur la gestion des catastrophes.

« Le Myanmar est l'un des pays d'Asie les plus exposés aux catastrophes. Il a été frappé par six grands cyclones en 40 ans et il est vulnérable aux risques d'inondations, aux séismes, aux tsunamis, aux glissements de terrain ou encore aux feux de forêts. Le SIPC est prêt à assister le pays à réduire ces risques. Ceci est fondamental pour une croissance économique inclusive et pour combattre la pauvreté, qui font partie du programme de réformes du nouveau gouvernement, » a déclaré Mme Wahlström avant sa visite.

La visite s'inscrit dans le contexte de l'examen à mi-parcours du 'Cadre d'action de Hyogo 2005-2015' qui a été adopté par le Myanmar et 167 autres pays membres des Nations Unies en 2005 et qui sert de plan pour la réduction des pertes lors de catastrophes.

« Le SIPC soutient le Myanmar dans ses efforts pour faire de la réduction des risques de catastrophes une priorité nationale et locale pour l'ensemble des citoyens à travers un engagement pour développer des lois pour la gestion des catastrophes avec le nouveau Comité national de préparation aux catastrophes comme l'a recommandé l'examen du Cadre de Hyogo, » a dit la Représentante spéciale.

« J'ai hâte d'apprendre comment les leçons du cyclone Nargis de 2008 ont servi dans les réponses apportées aux conséquences du cyclone Giri de l'année dernière et du tremblement de terre du mois de mars de cette année en termes d'alerte précoce, de préparation et de réaction, » a-t-elle poursuivi.