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L'ONUSIDA salue les progrès du Mozambique dans la lutte contre le Sida

Le Directeur exécutif d'ONUSIDA, Michel Sidibé, avec le Premier ministre du Mozambique, Aires Aly Bonifacio.
Le Directeur exécutif d'ONUSIDA, Michel Sidibé, avec le Premier ministre du Mozambique, Aires Aly Bonifacio.

L'ONUSIDA salue les progrès du Mozambique dans la lutte contre le Sida

En visite au Mozambique, le Directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/Sida (ONUSIDA), Michel Sidibé, a salué jeudi l'action du gouvernement dans la lutte contre la maladie notamment dans la mise en œuvre de la Déclaration politique adoptée en juin dernier à l'Assemblée générale de l'ONU qui prévoit d'ici à 2015 de réduire par deux la transmission du virus par voie sexuelle et d'éliminer les infections chez les enfants.

« La rapidité avec laquelle le gouvernement du Mozambique a aligné ses stratégies nationales avec la Déclaration politique devrait être un modèle pour d'autres pays », a déclaré le Directeur exécutif.

« Le Mozambique détient le deuxième taux mondial de nouvelles infections par le VIH chez les adultes. Il est urgent d'accélérer les programmes de prévention », a-t-il ajouté à la suite d'une rencontre avec le Premier ministre du Mozambique, Aires Aly Bonifácio.

Fin 2010, plus de 200.000 personnes vivant avec le VIH ont reçu un traitement contre la maladie, des soins et un soutien. Le programme national de prévention de nouvelles infections au VIH chez les enfants a également élargi son action avec l'ouverture de 909 sites en 2010. Toutefois, le Mozambique reste l'un des cinq premiers pays dans le monde concernant le nombre de nouvelles infections au VIH chez les enfants.

Exprimant sa préoccupation sur le fait que 97% du budget de la lutte contre le Sida au Mozambique est généré par des sources extérieures, M. Sidibé a souligné le besoin du pays d'accroître les ressources nationales pour assurer la viabilité de la lutte contre le Sida dans les années à venir.

« Le Mozambique a besoin de développer un plan novateur, qui inclut une augmentation des budgets nationaux, la contribution du secteur privé et de l'assurance maladie », a conclu le Directeur exécutif.