VIH : l'ONU salue la décision de l'Inde de continuer à fabriquer des génériques

M. Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a déclaré après une réunion à New Delhi avec le Ministre indien du commerce, Anand Sharma, que « des millions de gens mourront si l'Inde ne peut pas produire des antirétroviraux génériques, et l'Afrique sera la plus affectée. » « Pour moi, c'est une question de vie ou de mort », a-t-il ajouté.
« Le gouvernement de l'Inde réaffirme son engagement à garantir que les médicaments génériques de qualité, dont les antirétroviraux, sont disponibles de manière continue, et à les rendre accessibles à tous les pays », a déclaré pour sa part M. Sharma, selon un communiqué de l'ONUSIDA.
L'industrie pharmaceutique indienne produit plus de 85% des médicaments antirétroviraux de première génération utilisés pour traiter les personnes vivant avec le VIH, a souligné l'ONUSIDA.
Le coût des traitements de première génération les moins chers a chuté, passant de plusieurs centaines de dollars à 86 dollars par patient et par an avec les médicaments génériques.
Selon M. Sidibé, « l'Inde, avec le Brésil, l'Afrique du Sud, la Chine et la Russie, doivent forger une alliance avec les autres pays à hauts revenus pour garantir qu'aucune personne dans le monde ne meurt parce qu'elle ne peut pas se payer des médicaments ou les soins nécessaires. »