Sud-Soudan : l'ONU appelle à la retenue alors que des combats font rage à Jonglei

Selon la MINUS, si le gouvernement du Sud-Soudan a la responsabilité de s'occuper des menaces contre son territoire, il doit le faire en se conformant au droit humanitaire international et doit aussi autoriser la mission à accéder aux victimes du conflit.
« La MINUS appelle toutes les parties à la retenue et à éviter toute action qui pourrait blesser des civils ou mettre en danger leurs vies et leurs biens. Elle appelle tous les groupes à laisser un accès sans limite à ces zones, afin que la situation humanitaire et les besoins immédiats des populations civiles soient évalués », déclare la Mission dans un communiqué.
Selon la presse, des combats ont commencé lundi 28 février dans la région de Fangak, dans le nord de l'Etat de Jonglei, au Sud-Soudan. Ils opposeraient l'armée du Sud-Soudan (Armée populaire de Libération du Soudan) aux troupes d'un chef sudiste local, le général George Athor, entré en rébellion l'année dernière, après avoir perdu les élections pour le poste de gouverneur de Jonglei.
Le 3 mars, dans une déclaration commune, les 15 membres du Conseil de sécurité avaient déjà demandé à la MINUS « de surveiller la situation sur le terrain » et « d'assurer la protection des civils comme le prévoit son mandat ».