Ban Ki-moon salue la contribution des femmes rurales au développement

A l'occasion de la Journée internationale des femmes rurales célébrée vendredi, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a salué l'importance de leur contribution au développement et a demandé aux gouvernements et aux collectivités du monde entier de faire le nécessaire pour qu'elles puissent exercer tout l'éventail de leurs droits.

« Les femmes rurales, qui accomplissent la plus grande part des tâches agricoles dans les pays en développement, travaillent dans les pires conditions, sont mal payées et n'ont quasiment aucune protection sociale », souligne Ban Ki-moon dans un message.

Beaucoup d'entre elles n'ont pas de droits d'occupation des terres et ne bénéficient pas des services bancaires et commerciaux dont elles auraient besoin pour prospérer. Elles ont rarement voix au chapitre dans les instances nationales et locales qui décident de la façon dont les ressources sont gérées. Elles assurent le bien être de la famille et gèrent le ménage, mais les hommes, qui sont peu nombreux à partager ce fardeau avec elles, les consultent rarement au moment de prendre une décision importante, ajoute-t-il.

Le Secrétaire général rappelle qu'au Sommet sur les Objectifs du millénaire pour le développement qui s'est déroulé à New York le mois dernier, les Etats membres se sont engagés à faire en sorte que dans les zones rurales, les femmes aient le même accès que les hommes aux ressources productives, à la terre, au crédit, à la technologie, à la formation et aux marchés. Ils ont également pris l'engagement de veiller à ce que les femmes rurales puissent prendre part sans restriction et sur un pied d'égalité au développement de leur pays.

« En cette journée internationale, je demande aux gouvernements et aux collectivités du monde entier de faire le nécessaire pour que ces promesses soient tenues, de sorte que les femmes et les filles qui vivent en milieu rural puissent exercer tout l'éventail des droits, de celui d'être propriétaire et d'hériter à celui d'être en bonne santé en passant par celui de s'instruire et celui de vivre à l'abri de la violence », conclut Ban Ki-moon.