Le PNUE appelle tous les Etats à adopter un protocole sur la biodiversité

Le Directeur exécutif du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), Achim Steiner, a appelé lundi tous les Etats à adopter le Protocole additionnel sur la responsabilité et la réparation des dommages causés à la biodiversité.

« Les gouvernements doivent saisir l'opportunité pour adopter le Protocole additionnel sur la responsabilité et la réparation », a déclaré Achim Steiner à Nagoya, au Japon, à l'occasion de l'ouverture de cinq jours de discussions sur la Conférence des parties du Protocole de Cartagena.

Le Protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques relatifs à la Convention sur la diversité biologique (CDB) a pour objectif d'assurer une utilisation sécurisée des organismes vivants modifiés, qui pourraient avoir des effets néfastes sur la santé humaine et sur la conservation et l'utilisation durable de la diversité biologique. Adopté à Montréal en 2000, le Protocole est entré en vigueur le 11 septembre 2003. Jusqu'à présent, 160 États l'ont ratifié. Le Protocole additionnel est destiné à compléter ce Protocole de Cartagena.

« Des progrès réels et tangibles ont été accomplis par les Parties dans le domaine du développement durable », a souligné le chef du PNUE. « L'un de ces domaines est la consolidation des capacités et le renforcement du caractère opérationnel du Protocole de Cartagena. En effet, le réel impact du Protocole ne sera ressenti que lorsque tous les pays auront les mêmes instruments institutionnels. Cela demande des efforts continus et un soutien de tous », a-t-il précisé.

« Dans un monde qui souffre de multiples défis dus au changement climatique, de la perte de la biodiversité à l'effondrement de la pêche en passant par les pollutions chimiques des Etats, une impulsion nouvelle est nécessaire », a-t-il conclu.

Plus de 4.000 représentants de gouvernements, de la société civile et de l'industrie doivent participer à la réunion.