Pour le Congo, une ONU réformée est le cadre idéal de la gouvernance mondiale
Devant les Etats membres, le chef de la diplomatie congolaise a rappelé d'abord que « le monde demeure confronté aux problèmes de paix et de sécurité, de crises et de conflits, d'inégalités entre les Etats, de pauvreté et de faim ».
« A ces problèmes s'ajoutent de nouveaux défis tels que le changement climatique, les catastrophes naturelles, le terrorisme, la piraterie, la criminalité transnationales organisée, la prolifération nucléaire, les crises financière et économique », a-t-il estimé.
Selon Basile Ikouebe, ces questions nouvelles « interpellent l'ensemble de la communauté internationale et appellent à des solutions globales, coordonnées et collectives », qui seront trouvées au sein de l'Organisation des Nations Unies « qui, dans son universalité, offre plus que jamais le cadre idéal pour des solutions durables ».
Mais pour le ministre congolais des affaires étrangères, il faut que l'Organisation soit « forte et réformée », capable de « répondre aux exigences de notre temps ».
« Il nous faut porter plus loin les réformes nécessaires pour donner à l'ONU sa vocation d'universalité et en faire un véritable instrument de la gouvernance mondiale », a-t-il insisté, avant d'indiquer que la République du Congo soutenait la réforme du Conseil de sécurité « aussi bien dans sa composition que dans sa représentativité et ses méthodes de travail », ainsi que celle de l'Assemblée générale de l'ONU dont « l'efficacité et le rôle devront continuer de retenir l'attention des Etats membres ».
Pour conclure, Basile Ikouebe a indiqué que son pays, qui « voudrait réaffirmer sa volonté de tenir ses engagements internationaux et d'accompagner les efforts de la communauté internationale », serait candidat au Conseil des droits de l'homme, pour la période 2011-2014.
« Je voudrais saisir cette occasion pour solliciter votre soutien à cette candidature lors du vote, en mai 2011 », a-t-il conclu.