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Le Brésil fier d'avoir réalisé presque tous les Objectifs du millénaire

Le Brésil fier d'avoir réalisé presque tous les Objectifs du millénaire

Celso Amorim.
Le Brésil est "fier d'avoir réalisé pratiquement tous les Objectifs du millénaire pour le développement" et d'être en bonne voie de les atteindre tous d'ici à 2015, a déclaré jeudi le ministre brésilien des affaires étrangères, Celso Amorim, lors de l'ouverture de la 65ème Assemblée générale de l'ONU, à New York.

Le Brésil est fier d'avoir réalisé pratiquement tous les Objectifs du millénaire pour le développement et d'être en bonne voie de les atteindre tous d'ici à 2015, a déclaré jeudi le ministre brésilien des affaires étrangères, Celso Amorim, lors de l'ouverture de la 65ème Assemblée générale de l'ONU, à New York.

« Lors des deux mandats du Président Lula, le Brésil a changé. Une croissance économique soutenue, la stabilité financière, l'inclusion sociale et le plein exercice de la démocratie ont convergé et se sont renforcés », a-t-il souligné. « Plus de 20 millions de Brésiliens sont sortis de la pauvreté et beaucoup d'autres de la pauvreté extrême. Près de 30 millions de gens ont rejoint la classe moyenne ».

Selon lui, un marché intérieur renforcé a protégé le Brésil des pires effets de la crise mondiale « déclenchée par le casino financier dans les pays les plus riches du monde ».

L'incapacité d'un pays de réaliser les Objectifs du millénaire « doit être vu comme un échec pour la communauté internationale toute entière. La promotion du développement est une responsabilité collective », a insisté Celso Amorim.

Il a ensuite souligné que son pays avait aidé d'autres pays à reproduire son succès. « Nous sommes persuadés qu'il est possible d'avoir une politique étrangère humaniste sans perdre de vue l'intérêt national », a-t-il déclaré, avant de rappeler que le Brésil avait augmenté de manière substantielle son aide humanitaire et multiplié les projets de coopération avec les pays plus pauvres, notamment en Afrique.

S'agissant de l'Amérique latine, le ministre a réitéré la condamnation par son pays de l'embargo contre Cuba. Il a également condamné « les manœuvres anti-démocratiques, tel que le coup d'Etat au Honduras. » « Le retour de l'ancien Président Zelaya sans menace pour sa liberté est indispensable pour une pleine normalisation des relations du Honduras avec la région toute entière », a-t-il ajouté.