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RDC : inquiétudes après la disparition d'un défenseur des droits de l'homme

RDC : inquiétudes après la disparition d'un défenseur des droits de l'homme

Des troupes de l'armée congolaise dans l'est de la RDC.
La Mission de Stabilisation des Nations Unies en République Démocratique du Congo (MONUSCO) a exprimé mardi ses vives préoccupations suite à la disparition forcée du président de la Société civile de Masisi, M. Sylvestre Bwira Kyahi, et appelle « les autorités congolaises à prendre toutes les mesures nécessaires dans les plus brefs délais afin de le localiser et de garantir sa sécurité ».

La Mission de Stabilisation des Nations Unies en République Démocratique du Congo (MONUSCO) a exprimé mardi ses vives préoccupations suite à la disparition forcée du président de la Société civile de Masisi à l'est du pays, M. Sylvestre Bwira Kyahi, et appelle « les autorités congolaises à prendre toutes les mesures nécessaires dans les plus brefs délais afin de le localiser et de garantir sa sécurité ».

Le 24 août 2010, il aurait été victime d'un enlèvement à Goma, dans la province du Nord-Kivu. Deux hommes en tenue militaire l'auraient obligé à prendre place à bord d'un véhicule militaire et il n'aurait plus été revu depuis cette date.

Par le passé, Sylvestre Bwira Kyahi aurait fait l'objet de menaces et d'actes d'harcèlement dans le cadre de ses activités de défenseur des droits de l'homme. Le 30 juillet 2010, il aurait rendu public une lettre ouverte au chef de l'Etat dans laquelle il aurait dénoncé des violations graves des droits de l'homme commises par des militaires des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) dans le territoire de Masisi et aurait demandé leur délocalisation. Suite à cette lettre, il aurait fait l'objet de menaces.

La MONUSCO appelle les autorités congolaises à tout mettre en œuvre afin « de faire cesser les menaces, intimidations et autre actes d'harcèlement dont les défenseurs des droits de l'homme font l'objet à travers toute la RDC et de traduire leurs auteurs en justice conformément à ses obligations internationales ».