Israël-Liban : le mandat de la FINUL prorogé d'un an
![Patrouille conjointe de la FINUL et des forces armées libanaises. Patrouille conjointe de la FINUL et des forces armées libanaises.](https://global.unitednations.entermediadb.net/assets/mediadb/services/module/asset/downloads/preset/assets/2009/08/09192/image100x100cropped.jpg)
Les membres du Conseil de sécurité ont « déploré les récents incidents impliquant des casques bleus de la FINUL » et ont « souligné l'importance de ne pas affaiblir la capacité de la FINUL à remplir son mandat », notamment l'application de la résolution 1701 (2006) qui prévoit le respect du tracé de la Ligne Bleue qui sépare les deux pays.
Les Etats membres exhortent « toutes les parties à coopérer pleinement avec le Conseil de sécurité et les Secrétaire général afin de parvenir à des progrès tangibles vers un cessez-le-feu permanent et une solution à long terme ».
Dans sa résolution, le Conseil a par ailleurs demandé à Israël de « faciliter sans délais le retrait de son armée au nord de Ghajar », village libanais encore occupé par des forces israéliennes. Il a également rappelé l'importance de lutter contra la contrebande d'arme, soulignant que sa résolution 1701 de 2006 prévoyait clairement l'arrêt de « la vente d'armes et d'autres matériels ».
Les Etats membres ont aussi exprimé « leur profonde inquiétude » propos de l'échange de tirs survenu à proximité de la Ligne Bleue, le 3 d'août dernier, entre les armées israélienne et libanaise, près de la localité d'Aadaissé. L'incident avait fait quatre morts. Le Conseil attend « la finalisation rapide de l'enquête de la FINUL pour éviter de tels incidents dans le futur ».
Par ailleurs, le Coordonnateur spécial de l'ONU pour le Liban, Michael Williams, a rencontré lundi le Premier ministre libanais, Saad Hariri, afin d'aborder la situation au Liban et au Moyen-Orient notamment la mise en uvre de la résolution 1701 et le récent incident d'Aadaissé.
« Toutes les parties doivent travailler afin d'éviter que de nouveaux incidents surviennent comme celui du 3 août, qui peut mener à une détérioration de la situation. Mais je crois que pour le moment nous sommes retourné à une situation relativement normale », a dit Michael Williams dans une déclaration à l'issue de sa rencontre avec le Premier ministre libanais.