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L'OMS annonce la fin de la pandémie mondiale de grippe H1N1

L'OMS annonce la fin de la pandémie mondiale de grippe H1N1

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L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé mardi la fin de la pandémie mondiale de grippe H1N1, tout en encourageant les Etats à rester vigilants, compte tenu du caractère imprévisible des apparitions des virus et de leur propagation.

« Nous entrons maintenant dans la période post-pandémique. Le virus H1N1 a pratiquement cessé de sévir », a indiqué la Directrice générale de l'OMS, Margaret Chan, lors d'une conférence de presse mardi.

« Cela ne signifie pas que le virus H1N1 a complètement disparu », a-t-elle immédiatement tempéré, expliquant que « l'expérience des pandémies passées » laissait penser que le virus H1N1 aller désormais « adopter le comportement d'un virus grippal saisonnier et continuer de circuler pendant encore quelques années ».

Cette annonce de l'OMS est intervenue après une évaluation du Comité d'urgence de l'OMS mardi matin, sur la base des conclusions des rapports de plusieurs pays touchés antérieurement par la pandémie.

La pandémie mondiale de grippe H1N1 avait été annoncé il y a près d'un an, après l'apparition du nouveau virus grippal et sa propagation dans 120 pays en moins de huit semaines. Selon l'OMS, des cas ont finalement été signalés dans presque tous les pays de la planète.

« Au niveau mondial, les niveaux et les schémas de transmission du virus H1N1 que l'on observe aujourd'hui diffèrent sensiblement de ceux que l'on observait pendant la pandémie », a poursuivit Margaret Chan.

« On ne signale plus de flambées hors saison, ni dans l'hémisphère nord, ni dans l'hémisphère sud. Les flambées de grippe, y compris celles principalement provoquées par le virus H1N1, sont d'une intensité comparable à celles que l'on observe pendant les épidémies saisonnières », a-t-elle expliqué.

La Directrice générale de l'OMS a conclu en rappelant que la pandémie de H1N1 avait été « beaucoup moins grave que ce qui était craint ». « Cette fois-ci, nous avons eu beaucoup de chance, le virus n'a pas muté vers une forme plus mortelle et il n'est pas apparu de résistance généralisée au vaccin qui s'est avéré bien adapté aux virus et d'une innocuité excellente », a-t-elle estimé, avant de saluer la « bonne préparation » et « l'appui » de la communauté internationale, même « dans les pays dont les systèmes de santé laissaient à désirer, qui ont pu dépister les cas et les notifier rapidement ».