L'actualité mondiale Un regard humain

RCA : le HCR salue la réouverture de l'accès aux populations déplacées du nord

RCA : le HCR salue la réouverture de l'accès aux populations déplacées du nord

media:entermedia_image:a8b4d675-a88c-4759-babf-a851682f1837
Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a salué mercredi la décision des autorités de République centrafricaine d'autoriser à nouveau l'accès aux populations civiles déplacées d'une région éloignée du nord du pays, en proie depuis des mois à l'insécurité.

Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a salué mercredi la décision des autorités de République centrafricaine d'autoriser à nouveau l'accès aux populations civiles déplacées d'une région éloignée du nord du pays, en proie depuis des mois à l'insécurité.

« Depuis décembre 2008, les humanitaires n'avaient plus accès au nord de la RCA, après une décision des autorités qui craignaient pour leur sécurité », a indiqué la porte-parole du HCR, Fatoumata Kaba-Lejeune, dans un entretien accordé à la radio de l'ONU, avant de se féliciter de la réouverture des routes permettant de rejoindre la localité de Ndele, à 600 kilomètres au nord de la capitale Bangui.

Le HCR et ses partenaires ont pu s'y rendre et commencer à évaluer la situation sur place, où environ 200.000 déplacés internes ayant fuit les affrontements armés entre troupes gouvernementales et groupes rebelles y vivent.

« Pour nous, cela veut dire que nous allons pouvoir aider ces personnes qui n'ont reçu aucune assistance. C'est encore plus important maintenant, avec la saison des pluies », a ajouté Fatoumata Kaba-Lejeune, rappelant que de nombreux déplacés internes avaient besoin d'abris, leurs habitations ayant été détruites ou restant inaccessibles pour des questions de sécurité.

Dans l'entretien accordé à la radio de l'ONU, la porte-parole décrit aussi une région dans laquelle il y a « un problème majeur de protection, avec beaucoup de pillages et énormément de viols, d'enlèvements, de torture et d'assassinats de civils ». « La présence de travailleurs humanitaires là-bas pour aider les survivants de ces exactions est d'autant plus importante », a-t-elle estimé.