Ban Ki-moon conteste les critiques d'un rapport interne de l'ONU
« Le Secrétaire général a souligné que pour chaque nomination à un poste de haut niveau, dans chaque département et agence, trois candidats au moins, dont au moins une femme, devaient être pris en considération », a dit son porte-parole lors d'un point de presse. « C'est la seule manière de garantir que la culture de travail de l'ONU reflète la diversité, l'équilibre des genres et la puissance de notre monde moderne », a-t-il ajouté.
Rédigé par le Bureau des services de contrôle interne, sous la direction d'Inga-Britt Ahlenius qui vient de quitter ses fonctions, le rapport était censé être un « outil de gestion » à usage interne. Alors que le Secrétaire général a toujours « accepté la critique constructive », a indiqué son porte-parole, il a considéré que dans ce cas « une confiance, un lien, ont été cassés ».
Il était clair qu'Inga-Britt Ahlenius a joui d'une totale indépendance, a-t-il estimé, mais cette indépendance ne signifie pas « être au-dessus des règles qui s'imposent à chacun de nous ».
Ban Ki-moon a également déploré que ce document interne ait été divulgué à la presse. Il a souligné qu'il n'attendait pas que tous conseillers soient en accord avec lui et que la diversité des points de vue constituait le charme des Nations Unies. « Nous avons besoin d'une vision collective et de solidarité », a-t-il dit.