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Plus d'un an après le conflit, Gaza est toujours en ruines

Plus d'un an après le conflit, Gaza est toujours en ruines

Gaza
Plus d'un an après l'opération militaire 'Plomb durci' menée par l'armée israélienne dans la bande de Gaza, les trois-quarts des infrastructures détruites ou endommagées ne sont toujours pas reconstruites ou réhabilitées, indique un rapport publié ce weekend par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).

Plus d'un an après l'opération militaire 'Plomb durci' menée par l'armée israélienne dans la bande de Gaza, les trois-quarts des infrastructures détruites ou endommagées ne sont toujours pas reconstruites ou réhabilitées, indique un rapport publié ce weekend par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).

Le PNUD estime que 82,5% des écoles sont encore à l'état de ruines, que 75% des terres cultivables restent inutilisables et que 60% des entreprises privées n'ont pas réussi à reprendre leurs activités.

Selon le rapport, environ 173 millions de dollars ont été alloués aux réparations et 151 millions en assistance humanitaire depuis l'opération 'Plomb durci' qui s'est déroulée entre les mois de décembre 2008 et janvier 2009. Mais plus de 527 millions de dollars sont nécessaires pour reconstruire tout ce que l'armée israélienne a détruit, estime le PNUD.

Alors que le besoin de reconstruire est primordial pour les Gazaouis, Israël refuse toujours d'autoriser l'importation de matériaux de construction dans la bande de Gaza, pointe le rapport. Le PNUD souligne que le quart des reconstructions effectuées jusqu'à maintenant l'ont été grâce à l'importation de matériaux de fortunes acheminés par des tunnels situés à la frontière égyptienne.

Par ailleurs, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a condamné ce weekend des actes de vandalisme contre des installations de jeux mise à disposition des enfants gazaouis par l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), a dit son porte-parole dans une déclaration.

« Le programme de jeux de l'UNRWA offre une rare opportunité de détente alors que le quotidien à Gaza est fait de privations et de difficultés », a estimé M. Ban, en soulignant que cette attaque était une tentative « d'intimidation à l'égard des plus faibles ». Il a appelé les autorités de fait à « garantir la sécurité des opérations de l'ONU et à permettre l'UNRWA de poursuivre ses activités sans encombre ».