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Une délégation du Conseil de sécurité en mission en RDC

Une délégation du Conseil de sécurité en mission en RDC

Des troupes de l'armée congolaise dans l'est de la RDC.
Une délégation du Conseil de sécurité a quitté New York jeudi pour une visite de trois jours en République Démocratique du Congo (RDC), au cours de laquelle elle rencontrera les autorités congolaises et des responsables de la Mission des Nations Unies dans ce pays (MONUC), a indiqué le porte-parole du Secrétaire général de l'ONU.

Une délégation du Conseil de sécurité a quitté New York jeudi pour une visite de trois jours en République Démocratique du Congo (RDC), au cours de laquelle elle rencontrera les autorités congolaises et des responsables de la Mission des Nations Unies dans ce pays (MONUC), a indiqué le porte-parole du Secrétaire général de l'ONU.

Initialement prévue en avril, la visite d'une délégation du Conseil de sécurité avait été reportée après la fermeture des aéroports européens provoqués par le nuage de cendres d'un volcan islandais.

Lors de son séjour, la délégation doit rencontrer le Président congolais Joseph Kabila, plusieurs ministres de son gouvernement, des représentants de la société civile et des parlementaires. Des entretiens avec les responsables de la MONUC sont aussi programmés, a précisé le porte-parole.

La visite intervient alors que le Représentant spécial du Secrétaire général en RDC, Alan Doss, a proposé il y a un mois au Conseil de sécurité un calendrier pour le retrait de la MONUC, qui irait de juin 2010 à juin 2011.

La MONUC est la mission de maintien de la paix la plus importante dans le monde avec 20.000 casques bleus déployés. C'est aussi l'une des plus longues, elle a été créée le 30 novembre 1999, par la résolution 1279 du Conseil de sécurité. Le calendrier de retrait doit encore faire l'objet d'un accord avec les autorités congolaises.

Selon la presse, les autorités congolaises souhaitent un départ rapide de la MONUC, ou tout du moins une modification de son mandat s'il est prorogé. L'ONU entend pour sa part procéder à un retrait graduel, en commençant par les régions de l'ouest, du centre et du sud du pays où il n'y pas de combats. Elle s'inquiète en revanche d'un retrait prématuré de l'est du pays, où les violences et les affrontements entre troupes gouvernementales et factions rebelles diverses se poursuivent.