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RDC : Le chef de la force de la MONUC dans l'ouest du pays après des violences

RDC : Le chef de la force de la MONUC dans l'ouest du pays après des violences

Le commandant de la force de la MONUC, le général Babacar Gaye.
Suite aux affrontements qui ont opposés dimanche des Casques bleus et des insurgés Enyele dans l'ouest de la République démocratique du Congo (RDC), le commandant de la force de la Mission de l'ONU (MONUC), le général Babacar Gaye s'est rendu mardi sur les lieux des violences à Mbandaka, la capitale de la province de l'Equateur.

Suite aux affrontements qui ont opposés dimanche des Casques bleus et des insurgés Enyele dans l'ouest de la République démocratique du Congo (RDC), le commandant de la force de la Mission de l'ONU (MONUC), le général Babacar Gaye s'est rendu mardi sur les lieux des violences à Mbandaka, la capitale de la province de l'Equateur.

« Avec les Forces armées nationales (FARDC), nous allons tirer toutes les leçons de ces incidents qui ont été pris très au sérieux par le gouvernement », a dit le général Gaye, qui était accompagné du chef d'état-major général des FARDC, le général Didier Etumba. Le chef de la MONUC a également rendu hommage « aux collègues qui ont perdu leur vie lors de ces graves incidents ».

Un Casque bleu ghanéen et deux travailleurs de la MONUC ont été tués dans l'attaque par une vingtaine d'insurgés.

Arrivés par bateau, les rebelles ont d'abord attaqué la résidence du gouverneur de la province, puis le bâtiment de l'Assemblée nationale, avant de se diriger vers l'aéroport de la ville. La MONUC s'est efforcée d'envoyer des renforts à l'aéroport mais deux personnes sous contrat avec l'ONU ont été abattues par les assaillants, un employé de l'aéroport et un pilote.

L'ONU a aidé l'armée nationale à reprendre l'aéroport et la police onusienne patrouille actuellement dans les rues de Mbandaka avec la police congolaise afin de ramener un sentiment de sécurité et rétablir la paix dans la province.

Le général Gaye et le général Didier Etumba ont visité la ville pour évaluer la situation et constater les dégâts causés par l'attaque. L'administration publique a repris progressivement le travail. L'activité commerciale redémarre lentement mais la population souffre de la flambée des prix des denrées alimentaires.

« Nous ne pouvons que déplorer le recours aux armes comme moyen d'expression ou de revendication. Nous encourageons tout le monde à utiliser le dialogue, les échanges et d'autres moyens pacifiques pour faire entendre sa voix », avait déclaré lundi le Représentant Spécial du Secrétaire général en RDC, Alan Doss.