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La Russie doit faire plus pour limiter les conséquences écologiques des JO de Sotchi

La Russie doit faire plus pour limiter les conséquences écologiques des JO de Sotchi

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Les autorités russes ont besoin de mieux évaluer l'impact des Jeux olympiques d'hiver 2014 à Sotchi sur l'écosystème local et de mettre en place des mesures d'atténuation appropriées, a souligné mardi le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE)dans un rapport.

Les autorités russes ont besoin de mieux évaluer l'impact des Jeux olympiques d'hiver 2014 à Sotchi sur l'écosystème local et de mettre en place des mesures d'atténuation appropriées, a souligné mardi le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) dans un rapport.

Alors que les autorités russes ont effectué des évaluations sur les impacts directs du projet, « elles ne prennent pas en compte les effets cumulatifs et synergiques des différents projets sur les écosystèmes de la région de Sotchi et de sa population », selon le rapport, qui fait suite à une visite de la ville de la mer Noire où les sites olympiques, inexistants auparavant, sont en cours de construction.

Qualifiant les Jeux de Sotchi de « de vitrine potentielle unique pour l'environnement », le PNUE a estimé que la mise en œuvre de plans d'atténuation a été trop longue.

Les mesures concernées par cette critique sont notamment la création de nouvelles aires protégées le long de la côte de la mer Noire, la protection des zones humides et des routes migratoires des oiseaux, ainsi que des principaux types d'habitats naturels pour la faune, et l'agrandissement du Parc national de Sotchi.

La région abrite également la réserve de biosphère du Caucase, qui participe à la réintroduction du léopard dans la région. Les animaux, autrefois endémique dans le Caucase, ne seraient désormais plus que 10 à 12 dans la région en raison du braconnage et d'un habitat réduit.

Pendant la visite, effectuée entre le 28 et 30 Janvier, des fonctionnaires du PNUE ont visité le centre d'élevage de léopards, une pépinière et un zoo.

Le PNUE a appelé à un programme rigoureux de suivi des plans d'atténuation, impliquant un tiers, et a offert d'aider à la médiation entre les autorités et certaines organisations non gouvernementales (ONG) qui ont rompu leurs liens avec les autorités en affirmant que leurs suggestions n'étaient pas prises en compte.

Des responsables du PNUE ont aussi rencontré la Société russe des chemins de fer, dont les projets de transport ont également été critiqués par certaines ONG pour leur impact négatif sur la faune et la flore.