Ban : Sans négociations, la situation au Proche-Orient pourrait encore se dégrader
« En l'absence de pourparlers, la confiance entre les parties a encore diminué », s'est-il inquiété devant le Comité pour l'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien réuni à New York, et « si le processus politique n'avance pas bientôt, nous risquons de revenir en arrière ».
Il a ajouté qu'à Jérusalem-Est, une série d'évènements inquiétants avait non seulement attisé les tensions dans la ville, mais risquait de mettre en péril la stabilité de toute la région.
« Une solution doit être trouvée, par la négociation, pour que Jérusalem soit la capitale de deux Etats vivant côte à côte dans la paix et la sécurité », a-t-il dit. « Telle est la voie à suivre pour réaliser la vision des résolutions du Conseil de sécurité et de l'initiative de paix arabe ».
En outre, le Secrétaire général a déclaré qu'il regrettait profondément que la proposition des Nations Unies de lancer des activités de reconstruction à Gaza n'ait pas été approuvée. Il a réitéré son appel à Israël à mettre fin à son blocus « inacceptable et contre-productif » du territoire, et à pleinement respecter le droit international.