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Cinq ans après le tsunami, les programmes de l'UNICEF ont apporté des améliorations

Vue aérienne des destructions causées par le tsunami en Indonésie en 2004. Photo ONU/E. Schneider
Vue aérienne des destructions causées par le tsunami en Indonésie en 2004. Photo ONU/E. Schneider

Cinq ans après le tsunami, les programmes de l'UNICEF ont apporté des améliorations

Cinq ans après le tsunami qui a ravagé plusieurs pays de l'océan Indien, le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) se félicite aujourd'hui des améliorations apportées par son programme de redressement intitulé « Reconstruire en mieux ».

Cinq ans après le tsunami qui a ravagé plusieurs pays de l'océan Indien, le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) se félicite aujourd'hui des améliorations apportées par son programme de redressement intitulé « Reconstruire en mieux ».

Environ 230.000 personnes ont péri lors du tsunami du 26 décembre 2004, qui a également emporté des habitations, des écoles et des villages. Depuis, la tâche de reconstruction a été considérée comme l'occasion d'implanter des services sociaux plus performants, de faire venir de l'eau salubre et d'installer des écoles plus robustes dans les zones touchées par le tsunami.

Le travail de l'UNICEF dans les zones sinistrées arrive à terme et les nouvelles installations et les nouveaux services sont actuellement en train d'être remis aux gouvernements locaux ou intégrés aux programmes de l'UNICEF existants.

Pour donner aux enfants l'environnement nécessaire pour bien démarrer dans la vie, l'UNICEF et ses partenaires ont, durant les cinq dernières années, bâti près de 100 dispensaires, équipé plus de 7.000 autres et formé environ 60.200 agents sanitaires.

L'UNICEF a également appuyé les campagnes de vaccination collective, la distribution de moustiquaires et la surveillance nutritionnelle.

En Indonésie, 20 nouveaux dispensaires intégrés Posyandu Plus ont été construits et remis au gouvernement. Ces dispensaires assurent bilans de santé, compléments alimentaires et vaccinations aux mères et à leurs bébés.

La fréquentation scolaire dans les zones sinistrées est également en augmentation. Plus de 300.000 élèves étudient à présent dans des écoles neuves ou remises en état. Plus de 1,3 million d'enfants ont bénéficié d'activités psychosociales pour qu'ils puissent se remettre du traumatisme causé par le tsunami.

De plus, plus de 30.000 éducateurs ont été formés aux méthodes « amies des enfants ». « Il existe une différence appréciable entre les anciennes méthodes d'enseignement et la méthode d'enseignement amie des enfants, particulièrement pour des choses comme la maîtrise de l'écriture. Les élèves se sont améliorés de façon significative, » dit Ahmed Sobah, enseignant à l'école primaire de l'île Meedhoo, aux Maldives.

Les écoles ont subi aussi des améliorations dans les domaines de l'eau salubre et de l'assainissement. L'eau salubre est parvenue dans les villages grâce à des puits neufs, de nouvelles toilettes et de nouvelles stations de pompage. Dans l'ensemble de la région, plus de 820.000 personnes ont bénéficié de la remise en état de points d'eau.

« Reconstruire en mieux » signifie également renforcer les protections pour les enfants vulnérables. Après le tsunami, la Thaïlande a mis en place un dispositif modèle permettant d'identifier et surveiller des enfants orphelins comme Pimolpan, 9 ans, qui a perdu sa mère à cause du VIH/sida puis son père lors du tsunami.

La Thaïlande se prépare à étendre le dispositif dans tout le pays. « Partout en Thaïlande les enfants en profiteront, » dit Nantaporn Ieumwananonthachai, spécialiste de la protection de l'enfance pour UNICEF Thaïlande.