Couche d'ozone : Ban salue l'adhésion universelle aux traités
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Le Timor Leste a rejoint tous les autres Etats de la planète au sein de la Convention de Vienne pour la protection de la couche d'ozone et le protocole de Montréal.
« Le Timor Leste envoie un signal fort de solidarité mondiale, non seulement pour répondre à la réduction de l'ozone mais pour s'attaquer à d'autres défis multilatéraux pressants, dont le changement climatique », a dit M. Ban dans un message à l'occasion de cette journée.
Le Premier ministre timorais, Xanana Gusmao, a déclaré que son pays était « très content de rejoindre le reste du monde dans le combat contre la destruction de la couche d'ozone ».
Le Protocole de Montréal, qui a été ouvert à la signature le 16 septembre 2007, est une annexe à la Convention de Vienne, qui a célébré son 20e anniversaire l'an dernier. Depuis l'adoption de ces deux traités, la liste des produits chimiques qui détruisent la couche d'ozone s'est élargie à près de 100 produits.
Avec des preuves que depuis 1990 la suppression des chlorofluorocarbones (CFC) a ralenti la progression du changement climatique de 12 ans, le Secrétaire général a affirmé que la coopération internationale sur ces substances dangereuses montrait que grâce à l'unité et à une action concertée il était possible de minimiser les risques pour la planète et « construire un monde plus sûr pour les générations futures ».
Il a souhaité que cet exemple encourage les Etats membres à conclure un accord sur le changement climatique à la Conférence de Copenhague en décembre.
De son côté, le chef du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), Achim Steiner, a souligné que sans le Protocole de Montréal et la Convention de Vienne, les niveaux dans l'atmosphère des substances détruisant la couche d'ozone auraient été multipliés par dix d'ici à 2050.
Cela aurait eu pour conséquence « 20 millions de cas supplémentaires de cancer de la peau et 130 millions de cas supplémentaires de cataractes, sans parler des dégâts aux systèmes immunitaires humains, à la faune et à l'agriculture », a ajouté M. Steiner.