L'actualité mondiale Un regard humain

L'ONU révise à la baisse son appel de fonds pour Madagascar

L'ONU révise à la baisse son appel de fonds pour Madagascar

Une famille malgache cherchant à se protéger du cyclone Ivan en 2008.
Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a décidé de réviser à la baisse son appel de fonds pour Madagascar mais a prévenu que la population de ce pays restait toujours très vulnérable à l'impact des cyclones, de la sécheresse et des tensions politiques persistantes.

Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a décidé de réviser à la baisse son appel de fonds pour Madagascar mais a prévenu que la population de ce pays restait toujours très vulnérable à l'impact des cyclones, de la sécheresse et des tensions politiques persistantes.

OCHA affirme avoir besoin de 22,3 millions de dollars pour Madagascar, alors qu'il réclamait 35,7 millions de dollars en avril. Jusqu'à présent, 11,7 millions de dollars ont été fournis et les agences des Nations Unies espèrent pouvoir assister environ 516.000 personnes avec l'argent collecté dans le cadre de cet appel de fonds.

Selon OCHA, la crise politique, qui a conduit à la démission du président malgache en mars, a eu un impact moindre que prévu sur la délivrance des services sociaux de base et sur les projets de développement.

« Même si jusqu'à maintenant l'impact n'a pas été aussi dévastateur que prévu, la situation à Madagascar reste instable et loin d'être résolue », a ajouté OCHA, soulignant la nécessité d'une résolution pacifique des tensions politiques. « L'incertitude actuelle exacerbe clairement la fragilité d'une économie affaiblie par la récession économique mondiale ».

OCHA estime que Madagascar n'est pas prête pour la prochaine saison de cyclones, avec des stocks de fournitures d'urgence inadaptés et des mécanismes inefficaces pour coordonner les secours. L'île de l'océan Indien est souvent frappée par des cyclones lors des premiers mois de l'année.

OCHA souligne également qu'une bonne récolte de riz et des prix stables pour de nombreux produits de base ont aussi contribué à un apaisement de la situation humanitaire, faisant que moins de gens ont eu besoin d'une assistance d'urgence.