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Le Myanmar doit respecter les droits fondamentaux, affirme Ban à Yangon

Le Myanmar doit respecter les droits fondamentaux, affirme Ban à Yangon

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Le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a lancé vendredi un ferme appel à la libération de Daw Aung San Suu Kyi et à la démocratie au Myanmar, lors de sa seconde visite dans le pays en moins d'un an.

« J'attache la plus haute importance à la tâche d'aider la population de ce pays à réaliser ses aspirations légitimes [...]. Je suis ici pour dire : Myanmar – vous n'êtes pas seuls », a déclaré le Secrétaire général lors d'une conférence de presse aux missions diplomatiques, aux agences des Nations Unies et aux organisations non gouvernementales (ONG), à Yangon.

« Ni la paix ni le développement ne peuvent prospérer sans la démocratie et le respect des droits de l'homme. Le Myanmar ne fait pas exception à la règle », a-t-il ajouté, soulignant que le niveau de vie dans le pays était un des plus bas en Asie.

Ban Ki-moon a rapporté avoir appelé tous les groupes à travailler dans l'intérêt national du pays, notamment lors d'une rencontre avec les partis politiques et les groupes armés qui ont choisi d'observer un cessez-le-feu.

Mais la principale responsabilité pour le retour de la démocratie et la réconciliation nationale incombe au gouvernement, a-t-il dit.

Le Secrétaire général a appelé au respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales, alors que le bilan du pays est préoccupant. Il a souligné que les prochaines élections – les premières en vingt ans – doivent être ouvertes, participatives et transparentes afin qu'elles soient crédibles.

Il s'est dit aussi « profondément déçu » que le général Than Shwe ait refusé de libérer Aung San Suu Kyi et qu'il lui ait refusé la permission de lui rendre visite, comme il l'avait requis lors de rencontres jeudi et vendredi.

Lors d'une conférence de presse à Bangkok vendredi, le Secrétaire général a plaidé pour que l'on ne mesure pas le succès de sa visite à la seule question de sa rencontre ou de l'absence de rencontre avec Aung San Suu Kyi.