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L’UNESCO déplore la mort de journalistes au Congo et à Madagascar

L’UNESCO déplore la mort de journalistes au Congo et à Madagascar

L'ancien directeur général de l'UNESCO, Koïchiro Matsuura.
Le directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), Koïchiro Matsuura, a déploré lundi la mort d’un journaliste en République du Congo et condamné le meurtre d’un autre à Madagascar.

Le directeur général de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), Koïchiro Matsuura, a déploré lundi la mort d'un journaliste en République du Congo et condamné le meurtre d'un autre à Madagascar.

En ce qui concerne la mort de Bruno Ossébi en République du Congo, M. Matsuura a exhorté les autorités à mener une enquête approfondie sur les circonstances de cet événement tragique. « Je déplore la mort de Bruno Ossébi. Je suis persuadé que les autorités ne ménageront aucun effort pour élucider au plus vite les causes de cette tragédie. Il ne faut pas oublier que le travail des journalistes est essentiel du point de vue du droit de l'homme fondamental qu'est la liberté d'expression mais aussi pour la démocratie et la bonne gouvernance, des questions qui concernent toutes les sociétés », a-t-il dit.

Bruno Ossébi, âgé de 43 ans, écrivait pour le journal en ligne Mwinda et y traitait de cas de corruption attribuée à des hauts personnages. Il est décédé le 2 février dans un hôpital militaire de Brazzaville. Selon le Comité pour la protection des journalistes, il semblait pourtant se remettre des blessures occasionnées par un incendie inexpliqué qui s'était déclenché à son domicile dans la nuit du 21 janvier 2008.

Dans un communiqué séparé, le directeur-général de l'UNESCO a condamné le meurtre du journaliste de télévision malgache Ando Ratovonirina et a lancé un appel pour l'amélioration de la sécurité des journalistes.

« Je condamne le meurtre d'Ando Ratovonirina. Ando Ratovonirina est mort dans l'exercice de son métier, alors qu'il couvrait des évènements importants pour l'ensemble de la société malgache. Sa disparition porte un coup très dur à une profession qui est essentielle pour l'exercice du droit fondamental à la liberté d'expression, droit vital pour chacun d'entre nous et indispensable pour la démocratie et la bonne gouvernance. Je demande aux autorités malgaches de ne ménager aucun effort pour garantir la sécurité des journalistes, même en cas de trouble », a dit M. Matsuura.

Ando Ratovonirina, âgé de 25 ans, travaillait pour la Radio et Télévision Analamanga (RTA), appartenant au secteur privé. Il a été tué par balle le 7 février alors qu'il couvrait une manifestation anti-gouvernementale devant le palais présidentiel à Antananarivo.