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RDC : Enquête sur des allégations d'abus sexuels par des casques bleus

RDC : Enquête sur des allégations d'abus sexuels par des casques bleus

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La Mission de l'Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) a annoncé mercredi qu'elle avait réclamé une enquête sur des allégations d'abus sexuels par des casques bleus au Nord-Kivu, dans l'est de la RDC.

La Mission de l'Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) a annoncé mercredi qu'elle avait réclamé une enquête sur des allégations d'abus sexuels par des casques bleus au Nord-Kivu, dans l'est de la RDC.

Depuis quelques jours, la MONUC a en effet reçu des informations concernant des allégations de mauvaise conduite, dont l'exploitation et des abus sexuels, par des casques bleus au Nord Kivu. Les informations reçues à ce jour sont incomplètes et non corroborées à ce stade, souligne la Mission dans un communiqué.

Dès réception de ces informations, la MONUC a informé le Bureau des services de contrôle interne (BSCI, OIOS selon son acronyme anglais), dont le mandat est d'enquêter sur ce genre d'allégations, et a demandé que soient diligentée des enquêtes rapides et approfondies.

Tous les membres du personnel de la MONUC doivent collaborer avec les enquêteurs afin de faciliter leur travail, précise le communiqué.

Des casques bleus ont déjà été accusés par le passé d'abus sexuels en RDC. Une enquête menée par le Bureau des services de contrôle interne avait obtenu des preuves que des membres d'une des unités de maintien de la paix du contingent indien ayant fait partie de la MONUC auraient commis des abus et actes d'exploitation sexuelle.

A l'annonce des résultats de cette enquête en août, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, s'était déclaré « profondément préoccupé » et avait rappelé « dans les termes plus forts possibles, qu'un tel comportement, s'il était confirmé, était complètement inacceptable et que les mesures disciplinaires les plus graves autorisées par le droit indien devraient être prises dès que possible contre ceux qui étaient impliqués ».

Le gouvernement indien avait assuré l'ONU que les accusations feraient l'objet d'une enquête complète et rapide et que, si elles étaient fondées, des mesures exemplaires seraient prises.

Le Secrétaire général avait souligné que le comportement répréhensible de quelques uns ne devait pas diminuer l'énorme contribution et le sacrifice du grand nombre de casques bleus qui servent la cause de la paix.