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L'UNESCO condamne le meurtre d'un journaliste thaïlandais

Photo: UNESCO
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L'UNESCO condamne le meurtre d'un journaliste thaïlandais

Le directeur général de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), Koïchiro Matsuura, a condamné vendredi le meurtre du journaliste thaïlandais Jaruek Rangcharoen, abattu le 27 septembre dans la province de Suphan Buri, au centre de la Thaïlande.

« Les crimes contre les journalistes minent la société dans son ensemble car la liberté d'expression et son corollaire, la liberté de la presse, sont essentielles pour la démocratie et l'Etat de droit. Il est important pour l'avenir de la liberté d'expression en Thaïlande que les auteurs de ce crime soient traduits en justice », a déclaré M. Matsuura dans un communiqué qui se félicite du lancement rapide d'une enquête des autorités sur ce crime.

Jaruek Rangcharoen, âgé de 46 ans, couvrait la corruption pour le journal Matichon. Il a été atteint de plusieurs balles à la tête alors qu'il faisait des courses sur le chemin de son domicile le 27 septembre.

L'UNESCO est la seule agence des Nations Unies qui dispose d'un mandat pour défendre la liberté d'expression et la liberté de la presse. L'article 1 de son Acte constitutif déclare que l'Organisation se propose « d'assurer le respect universel de la justice, de la loi, des droits de l'homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion, que la Charte des Nations Unies reconnaît à tous les peuples ».

Pour y parvenir, l'Organisation doit favoriser « la connaissance et la compréhension mutuelle des nations en prêtant son concours aux organes d'information des masses et recommande, à cet effet, tels accords internationaux qu'elle juge utiles pour faciliter la libre circulation des idées, par le mot et par l'image ».