A Rome, le Secrétaire général demande plus d'aide alimentaire pour Haïti
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« Si nous ne contrôlons pas cette crise, de nombreux éléments acquis au cours des quatre dernières années en Haïti risquent de se défaire,» a averti Ban Ki-moon lors d'une réunion de haut niveau sur la sécurité alimentaire en Haïti.
Le Secrétaire général a souligné que la fragilité du gouvernement et la détérioration des conditions de vie avaient créé une atmosphère volatile et potentiellement dangereuse dans le pays.
Il a noté que l'ONU avait déjà lancé des programmes d'intervention d'urgence et réorienté ses ressources et activités pour répondre à la crise, mais il a prévenu que les programmes des Nations Unies en Haïti étaient gravement sous-financés.
Il a donc appelé la communauté des donateurs à « faire plus ».
Demain s'ouvre à Rome, sous l'égide notamment de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), la Conférence de haut niveau sur la sécurité alimentaire mondiale, qui mettra en lumière les défis du changement climatique et des bioénergies.
La FAO rappelle que près de 850 millions de personnes dans le monde souffrent de la faim et parmi elles, près de 820 millions vivent dans des pays en développement – qui seront sans doute les plus affectés par les effets du changement climatique.