Iraq : les opérations du HCR menacées par manque de fonds

A moins de recevoir des fonds supplémentaires de la part des donateurs, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) devra bientôt réduire, voire annuler, certains programmes d’aide mis en place auprès de centaines de milliers d’Iraquiens réfugiés.

A moins de recevoir des fonds supplémentaires de la part des donateurs, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) devra bientôt réduire, voire annuler, certains programmes d’aide mis en place auprès de centaines de milliers d’Iraquiens réfugiés.

« Sans cet apport, la crise humanitaire que nous affrontons depuis deux ans pourrait s’aggraver », a prévenu António Guterres, le Haut Commissaire aux réfugiés, dans un communiqué publié aujourd’hui à Genève.

En janvier dernier, le HCR a lancé un appel de 261 millions de dollars afin de fournir une aide aux quelque 4,7 millions d’Iraquiens déracinés. Jusqu’à maintenant, 134 millions de dollars ont été reçus, une somme insuffisante pour poursuivre les programmes d’aide directe.

Les personnes vulnérables concernées par cette aide se trouvent en Iraq, comme déplacés internes, ainsi que dans les pays voisins – Syrie, Jordanie, Iran, Egypte, Liban et Turquie. L’agence apportent aussi son assistance aux réfugiés non-iraquiens en Iraq, dont des Palestiniens, des Iraniens et des Turcs.

Le HCR fournit de l’alimentation, une aide financière directe, mais également un soutien pour l’éducation et les soins de santé. Ces programmes médicaux sont particulièrement menacés par le manque de ressources et d’ici le mois d’août, de nombreux Iraquiens malades pourraient ne plus recevoir les médicaments dont ils ont besoin.

Cette crise intervient dans un contexte marqué par ailleurs par la hausse considérable du prix des aliments et des carburants, a fait remarquer l’agence.