L'actualité mondiale Un regard humain

Conseil de sécurité : l'ONU salue la réaction des autorités du Timor-Leste face aux attentats contre ses dirigeants

Conseil de sécurité : l'ONU salue la réaction des autorités du Timor-Leste face aux attentats contre ses dirigeants

media:entermedia_image:8698fd26-9746-4933-9e9d-acae96d0bf14
Le Conseil de sécurité a tenu aujourd'hui une séance publique sur la question du Timor-Leste. Il était saisi du dernier rapport du Secrétaire général sur la question sur les activités de la Mission intégrée des Nations Unies au Timor-Leste (MINUT).

Le Conseil de sécurité a tenu aujourd'hui une séance publique sur la question du Timor-Leste. Il était saisi du dernier rapport du Secrétaire général sur la question sur les activités de la Mission intégrée des Nations Unies au Timor-Leste (MINUT).

Il s'agissait du premier débat public du Conseil après l'attentat qui a blessé le président du Timor-Leste, José Ramos-Horta, lors d'une attaque à sa résidence, le 11 février 2008 et visé le Premier ministre Xanana Gusmão.

Le Conseil s'était réuni pour condamner dans les termes les plus fermes cette double attaque (dépêche du 11.02.2008).

Le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, Jean-Marie Guéhenno, a indiqué que depuis les évènements du 11 février, la situation était restée calme à Dili, la capitale.

« Pour appréhender les auteurs de l'attaque contre le président Ramos-Horta, a ajouté M. Guéhenno, le Parlement a mis en œuvre la décision présidentielle de proroger l'état d'urgence jusqu'au 23 février. Le gouvernement et le Parlement en procédant ainsi ont agi avec mesure et dans le respect de la Constitution et des droits de l'homme », a-t-il souligné.

« En étroite coopération avec la MINUT, le gouvernement a fait preuve de ses qualités de leadership en orchestrant les opérations sécuritaires. Il a créé un 'centre de commandement conjoint' des Forces armées timoraises et de la police timoraise chargées de mener des opérations sécuritaires pendant la période de siège », a noté le Secrétaire général adjoint.

Ce dernier a ajouté que la réaction des autorités ne faisait « que renforcer la détermination de la MINUT de mettre en œuvre les recommandations dans quatre domaines clefs identifiés par le Secrétaire général: évaluation et réforme du secteur de la sécurité, renforcement de la primauté du droit, développement socioéconomique et promotion d'une culture de gouvernance démocratique ».

Voir le compte-rendu approfondi de la séance dans le communiqué de l'ONU.