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Tchad : inquiétude pour 500.000 personnes vulnérables dans l&#39est du pays

Tchad : inquiétude pour 500.000 personnes vulnérables dans l&#39est du pays

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Si la situation dans l&#39est du Tchad est actuellement calme, la responsable du le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) dans le pays appelle les agences humanitaires à revenir le plus vite possible dès que la situation sera revenue à la normale, « sinon la situation humanitaire sera hors de contrôle ».

Si la situation dans l'est du Tchad est actuellement calme, la responsable du le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) dans le pays appelle les agences humanitaires à revenir le plus vite possible dès que la situation sera revenue à la normale, « sinon la situation humanitaire sera hors de contrôle ».

« Je suis extrêmement préoccupé par l'impact des récentes violences sur notre capacité à apporter une aide vitale à presqu'un demi-million de personnes, dont la plupart dépend largement de l'aide humanitaire pour survivre », a déclaré le Coordonnateur des secours d'urgence John Holmes, selon un communiqué publié aujourd'hui à New York.

La semaine dernière, le personnel non-essentiel de l'ONU, ainsi que de nombreux employés d'organisations non-gouvernementales, avait dû évacuer l'est du Tchad en raison de l'insécurité (dépêche du 31.01.2008).

Or, quelque 500.000 personnes, la plupart réfugiées du Soudan ou déplacées, se trouvent actuellement en situation vulnérable dans la région.

Selon Eliane Duthoit, la responsable d'OCHA dans le pays, beaucoup dépendent de l'aide humanitaire pour leur survie. Mais « les stocks de nourriture, de médicaments, d'eau ou de fuel pour les pompes à eau devraient durer 2 à 4 semaines », a-t-elle expliqué avant d'indiquer que la situation actuelle était plutôt calme.

Étant donné que « dans la plupart des zones, l'accès humanitaire est satisfaisant », a-t-elle indiqué, « nous pourrons reprendre toutes nos activités très vite quand la situation sera revenue à la normale et que la situation globale sera plus claire ».

« Dès que ce sera le cas, j'encourage donc les humanitaires à revenir et j'espère que ce sera dans les deux prochaines semaines, sinon la situation humanitaire sera hors de contrôle », a affirmé Eliane Duthoit.