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Mozambique : le PAM envoie des hélicoptères dans les zones isolées par les inondations

Mozambique : le PAM envoie des hélicoptères dans les zones isolées par les inondations

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Le Programme alimentaire mondial (PAM) travaille en étroite collaboration avec l&#39Institut national de gestion des catastrophes du Mozambique pour assurer la livraison de l&#39aide alimentaire par hélicoptère aux dizaines de milliers de personnes touchées par d&#39importantes inondations le long de la vallée du Zambèze.

Le Programme alimentaire mondial (PAM) travaille en étroite collaboration avec l'Institut national de gestion des catastrophes du Mozambique pour assurer la livraison de l'aide alimentaire par hélicoptère aux dizaines de milliers de personnes touchées par d'importantes inondations le long de la vallée du Zambèze.

« Le PAM prévoit de livrer 74 tonnes de nourriture à Goligoli, ce qui devrait prendre 4,5 jours par transport héliporté », indique un communiqué publié aujourd'hui à Rome.

Environ 13.000 personnes ont été déplacées dans la région, où la première livraison de denrées alimentaires est arrivée aujourd'hui.

Une première cargaison, qui comprenait 2,2 tonnes de moustiquaires, des tentes et des bâches en plastique est parvenue hier à Mutarara.

Alors que 76.000 personnes ont été déplacées dans le pays, beaucoup sont encore hors de portée en raison de leur éloignement et de l'impossibilité de les rejoindre par voie terrestre, notamment dans les provinces de Tete, Sofala et Manica.

D'autres cargaisons ont pu cependant être acheminées par la route et par bateau.

Le PAM, qui avant ces dernières inondations avait déjà prêté assistance à environ 190.000 personnes ayant perdu leurs récoltes l'année dernière, collabore avec l'Institut national de gestion des catastrophes pour définir le nombre de bénéficiaires de l'aide dans les centres de réinstallation.

Par ailleurs, des évaluations de la situation alimentaires ont été réalisées la semaine dernière afin de déterminer le montant de l'aide nécessaire.

L'ampleur des besoins fait maintenant craindre à l'agence une aggravation de la pénurie de ses stocks alimentaires.