La Mission du Conseil de sécurité au Timor-Leste prône l'amélioration des conditions de vie des 100.000 réfugiés
Il est crucial, a-t-il estimé lors de la séance du Conseil, que le gouvernement, avec l'appui des Nations Unies et de la communauté internationale, s'emploie à améliorer les conditions de vie de ces personnes, insistant qu'il appartenait d'abord au peuple timorais et à ses dirigeants de trouver les solutions à cette question « par le biais du dialogue politique ».
De retour de sa récente visite au Timor-Leste à la tête d'une délégation du Conseil, M. Kumalo a également noté devant ses collègues que la situation politique dans le pays demeurait calme mais « fragile », les cas des anciens soldats déserteurs et du commandant Alfredo Reinado, lui-même déserteur, continuant de diviser le peuple timorais et ses dirigeants.
Le diplomate sud-africain a insisté sur la nécessité de réformer le secteur de la sécurité « en s'appuyant sur une stratégie gouvernementale », permettant de stabiliser le pays tout en respectant les institutions et la culture locales.
Il a estimé nécessaire l'envoi sur place d'experts de l'ONU pour évaluer les besoins en matière sécuritaire et renforcer le rôle de la Police des Nations Unies.
Mais en dépit de tous ces problèmes, la Mission a visité un pays bien engagé sur la voie de la paix, de la stabilité, de l'unité et de la prospérité, a conclu l'ambassadeur sud-africain.