Sri Lanka : les retours doivent être volontaires, insiste le HCR
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« Nous exhortons le gouvernement à renforcer le processus de retour et à redonner confiance à ceux qui reviennent », a déclaré Jennifer Pagonis, la porte-parole, selon un communiqué publié aujourd'hui à Genève.
Environ 250 personnes déplacées depuis 2006, qui étaient rentrées chez elles dans le district de Trincomalee il y a quelques semaines, ont dû de nouveau quitter leur maison après de graves incidents et ont rejoint des centres d'accueil dans le district de Batticaloa.
Le HCR a par ailleurs reçu des informations relatives à des meurtres, des enlèvements et des harcèlements dans ces zones. Les déplacés ne souhaitent donc pas rejoindre leurs communautés, où leurs maisons ont souvent été pillées et endommagées.
« La sécurité est une des conditions les plus importantes pour le retour », a insisté Jennifer Pagonis, alors que le HCR est inquiet au sujet d'incidents concernant des retours forcés hier jeudi.
« Le HCR devrait être complètement engagé dans ce processus », a déclaré par ailleurs la porte-parole, qui a également demandé que le gouvernement privilégie la transparence et s'assure du caractère volontaire des retours dans la région de Mannar, au nord du pays.