L'actualité mondiale Un regard humain

Le Secrétaire général préconise l&#39adhésion universelle à l&#39instrument prévoyant l&#39élimination des mines terrestres

Le Secrétaire général préconise l&#39adhésion universelle à l&#39instrument prévoyant l&#39élimination des mines terrestres

media:entermedia_image:6710f4bb-f108-4521-a18f-22bb2bd8204d
Dans un message adressé ce matin aux participants à la neuvième conférence annuelle des États parties au Protocole II amendé sur les mines de la Convention sur les armes classiques, le Secrétaire général Ban Ki-moon, a souligné le caractère indispensable de l&#39adhésion universelle à cet instrument, encourageant les États qui ne l&#39ont pas encore fait à signer et ratifier le protocole amendé.

Le message, lu par Serguei Ordzhonikidze, directeur général de l'Office des Nations Unies à Genève, où se tient la conférence, dénonce la nature pernicieuse des mines terrestres et des pièges explosifs utilisés pendant et après les conflits armés, qui provoquent la mort et la mutilation des combattants et des civils et dont les retombées humanitaires et économiques dans les sociétés post-conflit risquent d'affecter gravement le développement des générations futures.

À la veille du 10e anniversaire de l'entrée en vigueur du Protocole II amendé, le Secrétaire général encourage les participants à revoir le statut et les opérations menées en son nom, à aborder les sujets de préoccupation concernant ce type d'armes, et à échanger des informations relatives aux nouvelles méthodes et technologies visant à protéger les populations civiles des effets intrinsèquement aléatoires des mines terrestres.

Le Protocole II a été amendé le 3 mai 1996 lors de la première conférence des États parties chargée de l'examen de la Convention sur l'interdiction ou la limitation de l'emploi de certaines armes classiques. À l'heure actuelle, 88 États ont signifié leur adhésion au Protocole II amendé.

La Convention comprend cinq protocoles, qui interdisent ou limitent l'utilisation de certaines armes qui peuvent frapper des combattants ou des civils sans discrimination et provoquer des souffrances inutiles. Les mines, les pièges explosifs et autres explosifs de ce type figurent dans le Protocole II.

À l'issue de la conférence, les participants devraient adopter un document final qui inclurait les décisions de fond et l'ordre du jour provisoire de la conférence de 2008, ainsi que les noms des représentants qui dirigeront ses travaux. La conférence de cette année est placée sous la direction de l'ambassadeur jordanien Mousa Burayzat.