L'UNESCO dénonce le meurtre d'un journaliste ouzbek
« Le recours à la violence pour faire taire un journaliste est inadmissible dans la mesure où il enfreint le droit essentiel à la liberté d'expression et bafoue le droit démocratique d'avoir un débat libre et bien informé », affirme-t-il dans un communiqué publié aujourd'hui à Paris.
« Verser plus de sang n'est pas le moyen d'aider la société ouzbèke à surmonter ses problèmes », a-t-il ajouté
Alisher Saipov, âgé de 26 ans, a reçu trois balles à bout portant tirées par un agresseur qui se serait servi d'une arme dotée d'un silencieux, affirme le Comité de protection des journalistes.
Responsable de la publication de l'hebdomadaire indépendant en langue ouzbèke « Siyosat », le journaliste collaborait également, sur des sujets politiques et sociaux intéressant son pays, aux stations de radio Free Europe/Radio Liberty, ainsi qu'à la station Voice of America, et au site d'informations Ferghana d'Asie centrale.