Somalie : l'ONU rappelle la nécessité d'inclure l'opposition au processus de réconciliation nationale
« Nous souhaitons voir toutes les parties à l'intérieur et à l'extérieur du pays qui ont renoncé à la violence prendre part au processus », a-t-il déclaré à l'assemblée de délégués actuellement à Mogadiscio.
L'Envoyé spécial a insisté sur le fait que la communauté internationale restait fermement attachée au processus de réconciliation en Somalie.
Il a assuré qu'elle contribuerait en matière d'assistance technique aux délégués afin que ces derniers pussent arriver à des décisions en faveur de la paix.
François Lonsény Fall les a encouragés à s'attaquer à toutes les questions qui restent en attente, du partage des pouvoirs au désarmement.
Avant de s'exprimer devant le Congrès de réconciliation, il avait rencontré le Président somalien, Abdullahi Yusuf Ahmed et le Président du comité de réconciliation nationale, Ali Mahdi Mohamed.
Maintes fois reporté, le Congrès de réconciliation nationale se déroule depuis la mi-juillet dans la capitale somalienne, dans des conditions de sécurité extrêmement tendues.
Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, avait estimé qu'il marquait « le début d'un processus de reconstruction d'un consensus dans la société somalienne », déchirée par plus de 16 ans de conflits.