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Le Conseil de sécurité appelle une nouvelle fois au respect de l&#39embargo sur les armes à la frontière libano-syrienne

Le Conseil de sécurité appelle une nouvelle fois au respect de l&#39embargo sur les armes à la frontière libano-syrienne

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A l&#39issue d&#39une réunion ce matin, le Conseil de sécurité a rappelé que seul l&#39Etat libanais pouvait détenir des armes et exercer son autorité dans le pays et fait part de sa grande inquiétude concernant les violations de l&#39embargo sur les armes le long de la frontière libano-syrienne.

Il « appelle toutes les parties à s'abstenir de faire des déclarations et de mener des activités susceptibles de compromettre la cessation des hostilités », dans une déclaration lue par son Président pour le mois d'août, le représentant de la République du Congo, Pascal Gayama.

Le Conseil enjoint les parties concernées à coopérer avec lui et le Secrétaire général pour obtenir un cessez-le-feu permanent et parvenir a une solution durable, tel qu'il avait été prévu dans la résolution 1701.

Il a rappelé l'importance du démantèlement et le désarmement de toutes les milices et de tous les groupes armés au Liban, ainsi que la nécessité de faire respecter l'embargo sur les armes.

Le Conseil a accueilli très favorablement les recommandations de l'Équipe indépendante d'évaluation de la frontière libanaise. Il a également lancé un appel en faveur d'un renforcement de la coopération transfrontalière afin de sécuriser la frontière syro-libanaise. Il a précisé attendre « avec intérêt que la commission frontalière libano-syrienne soit réactivée ».

Par ailleurs le Conseil a exprimé sa profonde inquiétude au sujet de la présence d'engins non explosés dans le Sud-Liban, ainsi que sur la multiplication des violations de l'espace aérien libanais par Israël.

C'est aujourd'hui aussi que le Secrétaire-général adjoint aux affaires juridiques de l'ONU, Nicolas Michel, a invité les Etats-membres à présenter des candidats pour la nomination des juges internationaux du Tribunal spécial pour le Liban. Les juges, dont les candidatures doivent parvenir avant le 24 septembre, seront nommés par le Secrétaire général sur la recommandation d'un panel de trois personnes, panel qui sera constitué le moment venu.

Le Tribunal spécial pour le Liban a été créé par l'ONU et le gouvernement libanais afin de juger les auteurs de l'attentat qui a causé la mort de l'ex-Premier ministre Rafik Hariri, ainsi que les auteurs d'une quinzaine d'autres attentats depuis 2004 dans le pays (dépêche du 11.06.07).