Burundi : les FNL quittent les pourparlers de paix, Ban Ki-moon très inquiet
« Il exhorte le FNL à reprendre, sans délai, sa place au sein du MCVS, et demande aux deux parties de s'abstenir de toute action qui pourrait mener à une reprise des hostilités », ajoute un message transmis par sa porte-parole adjointe.
Selon des informations parues dans la presse, le général Jean Berchmans Ndayishimiye, chef des opérations militaires et des renseignements des Forces nationales de libération (FNL) a échappé à ses gardes dans Bujumbura rural (Ouest) et regagné le maquis.
Il était dans la capitale depuis plusieurs mois, à la tête d'une équipe de 15 cadres rebelles pour participer au Mécanisme conjoint de vérification et de suivi (MCVS), organe chargé de la mise en application de l'accord de cessez-le-feu de septembre 2006.
Entre la fin de la semaine dernière et de ce début de semaine, tous les représentants du bras politique des Forces nationales de libération ont quitté les pourparlers de paix de Bujumbura.
Alors que l'armée burundaise se prépare à une éventuelle de reprise des hostilités, le Palipehutu-FNL, seul groupe dissident à n'avoir pas baissé les armes, assure qu'il n'est pas question pour lui d'enterrer le processus de paix.
Dans son message, le Secrétaire général « loue les efforts de la Facilitation Sud-Africaine, de l'Initiative Régionale pour la Paix au Burundi, et de l'Union Africaine visant à conduire le processus de paix à une conclusion positive ».
Il indique avoir demandé à son Représentant exécutif au Burundi de continuer à collaborer étroitement avec les partenaires régionaux pour aider les parties à rétablir le dialogue afin de s'assurer de la mise en oeuvre sans délai de l'Accord Global de Cessez-le-feu.