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L&#39ONU presse les dirigeants chypriotes de faire preuve d&#39imagination et de courage politique

L&#39ONU presse les dirigeants chypriotes de faire preuve d&#39imagination et de courage politique

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A l&#39approche de la commémoration de l&#39accord du 8 juillet 2006, signé entre les Chypriotes grecs et les Chypriotes turcs et qui fournit le cadre du processus politique de règlement de la situation sur l&#39île, le Secrétaire général des Nations Unies a regretté qu&#39une année se soit écoulée sans que ce processus ait été lancé.

C'est pourquoi Ban Ki-moon exhorte les dirigeants des deux communautés « à s'appuyer sur les progrès acquis en faisant preuve de l'imagination et du courage politique nécessaire pour passer de discussions portant sur des questions de procédure à un engagement réel sur les questions de fond ».

Même s'il souligne une fois de plus que « la responsabilité de trouver une solution au problème chypriote incombe aux Chypriotes eux-mêmes », il rappelle que les Nations Unies restent prêtes à poursuivre leur assistance aux deux communautés dans cette recherche.

Il reconnaît que les deux parties participent toujours à des discussions régulières, sous les auspices des Nations Unies, et que les dirigeants des deux côtés restent engagés à aboutir à la création d'une fédération divisée en deux zones et bicommunautaire.

Son représentant spécial pour Chypre, Michael Moller, a lui aussi souligné qu'il était temps de répondre aux attentes nées après la signature de l'accord.

Il a insisté sur « la nécessité de régénérer la confiance mutuelle pour régler le problème chypriote une fois pour toute », et ajouté qu'il était essentiel pour les Chypriotes de sentir que leurs voix sont entendues dans le processus.

Dans son dernier rapport sur la question, le Secrétaire général avait prévenu Chypre qu'après 43 années de présence sur l'île, des acteurs divers de la communauté internationale remettaient de plus en plus en question la valeur ajoutée apportée par la Force des Nations Unies dans le pays, notamment en raison de l'absence de progrès sensibles concernant le processus politique (dépêche du 15.06.2007).