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Conseil des droits de l&#39homme : aucun pays ne sera à l&#39abri d&#39un examen, souligne Ban Ki-moon

Conseil des droits de l&#39homme : aucun pays ne sera à l&#39abri d&#39un examen, souligne Ban Ki-moon

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Au lendemain de l&#39adoption par le Conseil des droits de l&#39homme des règles qui présideront au mécanisme d&#39examen de tous les Etats Membres des Nations Unies, Ban Ki-moon s&#39est déclaré déçu par la mention spécifique des violations commises par Israël, au moment même où étaient supprimés les rapporteurs spéciaux sur Cuba et le Belarus.

« La mise en place des modalités permettant un examen universel périodique ferme et significatif doit être saluée. Cela envoie un message ferme quant au fait que tous les pays verront leur bilan en matière de droits de l'homme examiné à intervalles réguliers, à commencer par les Etats membres du Conseil des droits de l'homme », a-t-il toutefois souligné dans un message transmis par sa porte-parole.

« Aucun pays, petit ou grand, ne sera à l'abri d'un examen. La société civile et les ONG auront un rôle actif à jouer à cet égard », a-t-il ajouté.

Néanmoins, le Secrétaire général s'est déclaré « déçu de la décision du Conseil de mentionner un seul point régional, compte tenu de l'étendue et de la gravité des allégations de violations de droits de l'homme de par le monde ».

Il s'agit là d'une référence à la décision du Conseil de traiter au point 7 de son ordre du jour 7 de « la situation des droits de l'homme en Palestine et dans d'autres territoires arabes occupés » (dépêche du 19.06.2007).

En outre, « en ce qui concerne le retrait des mandats concernant deux Etats Membres », le Secrétaire général souligne « la nécessité de considérer toutes les situations » de manière égale.

Il note que « le fait de ne pas avoir de Rapporteur spécial assigné à un pays en particulier n'absout pas ce pays de ses obligations au regard de la Déclaration universelle des droits de l'homme et des autres traités dans ce domaine ».

Il s'agit cette fois d'une référence au fait que deux mandats de rapporteurs spéciaux attachés à un pays en particulier ont été éliminés, à savoir ceux concernant le Belarus et Cuba, le premier ayant échoué à se faire élire au Conseil lors du dernier scrutin, le second y siégeant en ce moment.