Liban : le Secrétaire général appelle à la réconciliation nationale
« J'ai félicité M. Berri pour son rôle dans l'initiative du dialogue national et pour le calendrier de consultations qui se sont déroulées l'année dernière », a déclaré le Secrétaire général à l'issue de son entretien avec le responsable membre du parti chiite Amal.
Ban Ki-moon a aussi souligné qu'il avait abordé l'importance de la mise en oeuvre de la résolution résolution 1701 (2006), rappelant que les survols de l'aviation israélienne du territoire libanais « devaient cesser ».
Il a aussi demandé la création d'un tribunal à caractère international pour juger les auteurs d'actes terroristes au Liban depuis 2004, notamment dans l'affaire Hariri.
« J'ai insisté sur mon engagement à ce que cette création se fasse le plus vite possible », a souligné le Secrétaire général, qui a « exhorté les parties à trouver rapidement une solution à cette question qui respecte les procédures constitutionnelles libanaises ».
La question de la création de ce tribunal, approuvée par le Conseil de sécurité, est à l'origine d'une crise politique au Liban, conduisant les ministres partisans du Hezbollah et du parti Amal à démissionner et à organiser des manifestations de rue pour demander la chute du gouvernement élu.
Le Secrétaire général a rencontré ensuite le Premier ministre Fouad Siniora, ainsi que plusieurs ministres du gouvernement libanais, abordant notamment des questions de sécurité.
Ban Ki-moon a affirmé à l'issue de cet entretien qu'il avait été « déçu que la crise politique qui durait déjà depuis quatre mois n'avait pas été réglée ».
Le Secrétaire général a rencontré par ailleurs le fils de l'ancien Premier ministre Rafik Hariri, Saad Hariri, chef du mouvement antisyrien au Liban et Walid Jumblatt, représentant de la communauté druze du pays.