OCHA : les programmes de formation de la population de Sumatra aux catastrophes auraient permis de sauver des vies
Alors que des sources gouvernementales revoient actuellement à la baisse le nombre de victimes du tremblement de terre à Sumatra de 73 à 52 personnes, les médias locaux rapportent que la préparation aux catastrophes dont ont bénéficié les communautés touchées par le tremblement de terre les aurait aidés à limiter les dégâts, annonce aujourd'hui la Coordination humanitaire des Nations Unies.
Ces programmes ont été dispensés l'année dernière, dans la zone touchée, par un organisme national mais aussi par le groupe de travail technique des Nations Unies, rappelle le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) dans un communiqué publié aujourd'hui depuis New York.
Par ailleurs, OCHA indique que la première équipe d'évaluation interagences des Nations Unies est arrivée sur place alors que les réseaux électrique, téléphonique et routier sont toujours inutilisables par endroits.
Quelque 3.600 maisons et 20 écoles ont été endommagées par le tremblement de terre d'une magnitude de 6,3 degrés sur l'échelle de Richter, et le bilan des personnes blessées ne fait qu'augmenter, avec pour l'heure 200 blessés recensés.
L'Indonésie conduit la réponse d'urgence avec le soutien de nombreuses agences des Nations Unies, d'organisations non gouvernementales (ONG), de la Croix-Rouge du Croissant-Rouge et de nombreux autres gouvernements.
Des services médicaux sont notamment fournis gratuitement au sein de communautés touchées par la catastrophe.
De son côté, le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) va fournir des tentes, des kits d'hygiène, des installations de cuisine, des comprimés de purification de l'eau et des jerrycans.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS), en étroite collaboration avec le ministère de la Santé indonésien, surveille la situation sanitaire. Elle a mis en réserve des kits d'urgence traumatique et tient des professionnels prêts à intervenir.
Médecins du Monde, Action Contre la Faim, Médecins Sans Frontières-Belgique et Tzu Chi sont les principales ONG qui apportent leur assistance, alors que les gouvernements hollandais, américain, canadien et espagnol et l'Office humanitaire de la Communauté européenne (ECHO) ont fait part de leur soutien.
Le gouvernement de l'Indonésie continue de mobiliser ses ressources nationales et locales et à ce stade, il n'a pas demandé l'assistance internationale tout en saluant les efforts des acteurs internationaux déjà présents sur le terrain.