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Au siège de l&#39ONU, trois jeunes filles plaident pour le droit à l&#39éducation

Au siège de l&#39ONU, trois jeunes filles plaident pour le droit à l&#39éducation

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Trois jeunes filles de pays en développement participant à la Commission de la condition de la femme dans le cadre du projet « Girls speak out » ont souligné lors d&#39une conférence de presse à New York que l&#39éducation était une exigence fondamentale pour parvenir à l&#39égalité.

« Si l'on donne une chance aux filles de faire leurs preuves, elles seront de bonnes personnes, il faut croire en elles », a déclaré Golfidan Al Abassy, une Jordanienne âgée de 18 ans, membres de Girl Friendly Spaces for Participation.

« Des discriminations existent mais l'éducation que j'ai reçue de mes parents m'a appris que nous les étions les mêmes », a-t-elle souligné.

« C'est à cause de la pauvreté que les parents envoient davantage les garçons à l'école », a expliqué Memory Phiri, une jeune fille de Zambie qui travaille sur la problématique des filles et du VIH/sida.

« Les filles ont des droits et il est temps qu'elles s'expriment », a-t-elle déclaré, soulignant que « l'éducation amène le savoir, et donc un avenir meilleur ».

Sunita Tamang, une Népalaise de seulement 15 ans a quant à elle confié qu'elle était obligée de travailler, en plus de l'école, tous les après-midis, dans une usine qui fabrique des boîtes d'allumettes, sa mère étant seule pour l'élever.

En travaillant au sein de Child Labour & Education, une organisation soutenue par le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), elle avoue qu'elle se sent plus forte.

« Je me sens privilégiée d'avoir la possibilité d'étudier et c'est ce qui m'inspire pour continuer », a-t-elle dit, rappelant que de nombreux garçons ne pouvaient pas non plus aller à l'école. « S'ils ne sont pas éduqués, ils ne voient pas ce que les filles peuvent faire », a-t-elle soutenu.

« Si nous essayons toujours de travailler et de croire en nous, c'est l'avenir de toutes les femmes qui peut s'améliorer », a renchéri Golfidan Al Abassy.

Interrogées sur leurs ambitions personnelles pour l'avenir, la jeune Jordanienne a affirmé vouloir travailler dans l'informatique, alors que la jeune Népalaise souhaite poursuivre son travail au sein de son organisation.

Quant à Memory Phiri, elle envisage d'être docteur, et rien de moins que « la première femme Secrétaire générale des Nations Unies ».