Au siège de l'ONU, trois jeunes filles plaident pour le droit à l'éducation
![media:entermedia_image:868df3ec-90fb-48de-9760-cec3e3d9ccd7 media:entermedia_image:868df3ec-90fb-48de-9760-cec3e3d9ccd7](https://global.unitednations.entermediadb.net/assets/mediadb/services/module/asset/downloads/preset/assets/2000/01/05280/image100x100cropped.jpg)
« Si l'on donne une chance aux filles de faire leurs preuves, elles seront de bonnes personnes, il faut croire en elles », a déclaré Golfidan Al Abassy, une Jordanienne âgée de 18 ans, membres de Girl Friendly Spaces for Participation.
« Des discriminations existent mais l'éducation que j'ai reçue de mes parents m'a appris que nous les étions les mêmes », a-t-elle souligné.
« C'est à cause de la pauvreté que les parents envoient davantage les garçons à l'école », a expliqué Memory Phiri, une jeune fille de Zambie qui travaille sur la problématique des filles et du VIH/sida.
« Les filles ont des droits et il est temps qu'elles s'expriment », a-t-elle déclaré, soulignant que « l'éducation amène le savoir, et donc un avenir meilleur ».
Sunita Tamang, une Népalaise de seulement 15 ans a quant à elle confié qu'elle était obligée de travailler, en plus de l'école, tous les après-midis, dans une usine qui fabrique des boîtes d'allumettes, sa mère étant seule pour l'élever.
En travaillant au sein de Child Labour & Education, une organisation soutenue par le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), elle avoue qu'elle se sent plus forte.
« Je me sens privilégiée d'avoir la possibilité d'étudier et c'est ce qui m'inspire pour continuer », a-t-elle dit, rappelant que de nombreux garçons ne pouvaient pas non plus aller à l'école. « S'ils ne sont pas éduqués, ils ne voient pas ce que les filles peuvent faire », a-t-elle soutenu.
« Si nous essayons toujours de travailler et de croire en nous, c'est l'avenir de toutes les femmes qui peut s'améliorer », a renchéri Golfidan Al Abassy.
Interrogées sur leurs ambitions personnelles pour l'avenir, la jeune Jordanienne a affirmé vouloir travailler dans l'informatique, alors que la jeune Népalaise souhaite poursuivre son travail au sein de son organisation.
Quant à Memory Phiri, elle envisage d'être docteur, et rien de moins que « la première femme Secrétaire générale des Nations Unies ».