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Kenya : le HCR travaille avec le gouvernement pour améliorer le processus de contrôle des réfugiés somaliens

Kenya : le HCR travaille avec le gouvernement pour améliorer le processus de contrôle des réfugiés somaliens

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Après s&#39être rendu compte que des ressortissants kenyans se présentaient comme réfugiés somaliens à la frontière entre le Kenya et la Somalie, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a indiqué aujourd&#39hui qu&#39il travaillait avec le gouvernement kenyan pour mettre en place un système plus efficace d&#39enregistrement des nouveaux arrivants.

« Bien que le nombre de faux réfugiés soit minime comparé au nombre de véritables nouveaux réfugiés, nous avons convenu avec le gouvernement que le système avait besoin d'être révisé pour assurer que les ressources disponibles limitées soient distribuées à ceux qui en ont véritablement besoin », a affirmé aujourd'hui Ron Redmond, porte-parole du HCR lors d'une conférence de presse à Genève.

« Il y avait aussi des réfugiés déjà enregistrés dans les camps à Dadaab se présentant comme nouveaux réfugiés avec pour objectif de recevoir plusieurs cartes d'enregistrement pour recevoir davantage d'assistance », a ajouté le porte-parole.

Dadaab est une vaste enceinte qui comprend trois camps du HCR accueillant plus de 160 000 réfugiés, principalement originaires de Somalie.

Le HCR va désormais relever les empreintes digitales des réfugiés enregistrés.

L'agence des Nations Unies espère aussi que le gouvernement s'impliquera davantage dans le processus de contrôle et d'enregistrement, en enregistrant les nouveaux arrivants et en croisant les informations sur les personnes enregistrées avec la base de données du pays.

Depuis le début de l'année, quelque 32 000 réfugiés somaliens sont arrivés au Kenya, portant le nombre total de réfugiés à 160 000 dans les trois camps de Dadaab.

La plupart des réfugiés somaliens ont fui les villes de Mogadiscio, Kismayo et Baioda, à la suite des affrontements armés entre l'Union des tribunaux islamiques et les chefs de guerre.