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Affaire Hariri : le troisième rapport Brammertz transmis au Conseil de sécurité

Affaire Hariri : le troisième rapport Brammertz transmis au Conseil de sécurité

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Le Conseil de sécurité a reçu hier le troisième rapport de Serge Brammertz, chef de la Commission d&#39enquête internationale sur l&#39assassinat de l&#39ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, à Beyrouth le 14 février 2005, a indiqué aujourd&#39hui le porte-parole du Secrétaire général.

Dans une lettre qui accompagnait le rapport, le Secrétaire général a souligné « les progrès constants » de l'enquête, malgré « les difficultés rencontrées dans l'accès aux témoins et à l'information, du fait du conflit au Liban ».

Serge Brammertz, qui dirige la Commission depuis janvier 2006, présentera son troisième rapport aux membres du Conseil de sécurité, lors d'une séance publique vendredi, a annoncé Stéphane Dujarric, lors de son point de presse à New York.

« L'enquête se rapproche du moment où elle sera prête pour un procès », a déclaré hier l'ambassadeur américain John Bolton à la presse. « C'est un réel signe de progrès", a-t-il ajouté.

Le dernier rapport du procureur belge, présenté au Conseil le 14 juin, avait fait état de « progrès considérables » dans la compréhension des circonstances de l'assassinat de Rafic Hariri (dépêche du 14.06.06).

Serge Brammertz avait souligné que « la coopération avec la Syrie avait été généralement satisfaisante ».

Le 15 juin dernier, le Conseil avait prorogé le mandat de la Commission d'enquête jusqu'au 15 juin 2007. Il avait aussi autorisé la Commission à donner son assistance technique aux autorités libanaises dans leurs enquêtes sur les 14 autres attentats terroristes commis au Liban depuis le 1er octobre 2004 (dépêche du 15-06-06).

Le document transmis au Conseil de sécurité est le cinquième depuis l'ouverture de l'enquête.

Deux rapports antérieurs de Detlev Mehlis, magistrat allemand et prédécesseur de Serge Brammertz, désignaient de hauts responsables syriens comme commanditaires de l'attentat et reprochaient à Damas son manque de coopération.